Un joli paquet-cadeau de Noël garni de 14 missiles ! Voici ce qu’ont offert hier soir à leurs supporters les joueurs du Cercle des Nageurs de Marseille. En dominant de la tête et des épaules le Spandau Berlin, les coéquipiers d’Ugo Crousillat pourront passer les fêtes de Noël au chaud.
Après deux premiers quarts temps plutôt serrés, les champions de France ont attaqué la troisième partie sur les chapeaux de roue avec trois pions d’affilée, se détachant définitivement de la menace allemande. A l’arrivée, c’est un 14 à 7 que le Cercle a infligé aux Berlinois devant un public qui s’est régalé.
Quelques dizaines de spectateurs étaient estampillés M24 grâce au partenariat noué entre notre association et le vénérable club fondé voilà 101 ans. Commentaire d’un lycéen découvrant le water-polo : « Je n’imaginais pas que ce sport était aussi dur et exigeant ! La condition physique des joueurs est impressionnante. » Quant à l’ambiance, très familiale, elle a conquis les autres novices.
Prochain rendez-vous dans le bassin olympique Pierre-Garsau des Catalans, samedi 8 janvier à 18h15 en championnat de France face à l’Olympic Nice Natation. Le 11 janvier les Marseillais recevront en Champions League les Serbes du VK Novi Beograd (M24 y sera de nouveau en force pour soutenir le Cercle !) puis ils se rendront chez les Espagnols de l’Astralpool Sabadell le 25 janvier.
C’est une flambée de myopie qui déferle sur la France, particulièrement sur les 8-12 ans. Le Dr Maud Righini-Chossegros appelle à limiter les écrans et à faire jouer les enfants dehors car la lumière du jour est indispensable. Son interview.
Le syndicat national des ophtalmologistes de France tire la sonnette d’alarme : 40% des adultes seraient myopes en France et on parle de 60% en 2050. Pourquoi cette flambée de myopie ?
Docteur Maud Righini-Chossegros (Hôpital Saint-Joseph, Marseille) : C’est tout à fait exact. La myopie a tendance à beaucoup augmenter actuellement. Ce phénomène avait déjà été remarqué essentiellement en Asie, en particulier en Chine et à Singapour depuis une vingtaine d’années. Ils sont passés de 20% de myopes à 80% de leur population.
Le travail de près des enfants est en cause
A-t-on compris la cause ?
Au départ on a pensé que le facteur génétique était important car à Singapour les populations malaises, indiennes et chinoises n’avaient pas la même incidence de myopie. Petit à petit on s’est rendu compte qu’on partait d’un patrimoine génétique différent mais que l’évolution de la myopie était très importante dans les trois communautés. On a compris que, essentiellement, la myopie était due au travail de près chez les enfants.
Dans une civilisation qui attache beaucoup d’importance à l’éducation des jeunes enfants, le fait de les faire travailler beaucoup de près augmentait terriblement la myopie. Le deuxième facteur, c’est le fait qu’il faut que les enfants soient exposés à la lumière du jour et que cette lumière favorise la moindre progression de la myopie. Or, parce qu’il fallait que les enfants travaillent beaucoup et que l’éducation soit parfaite, ils passaient moins de temps à jouer à l’extérieur. Ces deux facteurs ont bien été démontrés comme étant la cause de l’augmentation de la myopie chez l’enfant.
Tablettes et smartphones sont responsables
Les écrans sur lesquels nos yeux sont rivés en permanence sont-ils responsables ou co-responsables de ce phénomène ?
Les écrans sont co-responsables de ce phénomène, de cette myopie qui augmente terriblement entre 8 et 12 ans. C’est l’âge où se constitue le plus gros de cette myopie.
Y compris en France ?
Y compris en France ! Le phénomène est maintenant bien décrit en Amérique du Nord et en Europe. On va aller vers les mêmes incidences de myopie que l’Asie. Est-ce que ce sont les écrans ? Oui, c’est à cause de la vision de près, en particulier les tablettes, les smartphones. On pense que la télévision est un facteur moindre car l’enfant la regarde de plus loin. Calmer un enfant en lui donnant son smartphone est probablement très défavorable pour l’évolution de cette myopie.
Devant l’écran, notre oeil se dessèche
Faut-il protéger ses yeux lorsqu’on travaille constamment sur écran, que l’on soit enfant ou adulte ?
C’est un peu moins prouvé. Pour les enfants, on sait qu’il ne faut pas trop qu’ils travaillent de près. La lumière bleue a surtout comme conséquence d’entretenir la vigilance, donc le soir elle n’est pas très indiquée au moment de l’endormissement. Mais on n’a pas démontré autant de facteurs délétères de la lumière bleue. En revanche, le travail constant sur écran augmente le dessèchement de l’oeil et c’est pour cela qu’il faut faire quelques pauses. Sinon, on induit un syndrome sec, qui induit une baisse de la vision, et un très gros inconfort.
L’ergonomie est également importante : il faut se placer plutôt à la limite supérieure de notre écran de manière à ce que les paupières puissent bien circuler, qu’on n’ait pas les yeux tournés vers le haut et afin d’éviter cette fatigue devant les écrans.
Faîtes dépister vos enfants !
Si le taux de myopie progresse fortement chez les enfants, faut-il systématiquement les faire dépister ?
Il faut les faire dépister systématiquement ! Car on a bien prouvé que de bien les corriger, de bien leur mettre leurs corrections optiques, ça réduit l’augmentation de la myopie. Il existe même des verres qui ont beaucoup travaillé le dessin optique pour essayer de diminuer la progression de la myopie, avec des résultats qui semblent déjà prometteurs.
A quel âge emmener mon enfant consulter un ophtalmo ?
Le premier test c’est aux alentours de 9 mois et c’est souvent le pédiatre qui le fait. Ensuite l’âge pré-scolaire est un bon âge. A Marseille, on est assez bien couverts par la PMI dans les classes de maternelle. Normalement une grande partie de la population est dépistée à ce moment-là et ça rend de très gros services. Pour les parents, à partir de la maternelle, il faut s’intéresser à la vue de ses enfants. Ensuite, à partir de la gène ressentie, de ce que constatent les enseignants, on pourra revérifier ça.
Jouez au foot, sortez, c’est bon pour la vue !
Que dire aux parents dont les enfants sont sans cesse sur des écrans pour travailler, jouer et se détendre ?
Il est bien, bien prouvé que c’est très défavorable à l’évolution de la myopie. Il faut vraiment limiter la pratique des écrans, en particulier tablettes et smartphones. Il faut aussi diminuer les activités de près, comme le dessin – il faut en faire certes, mais il faut imposer des séances de plein air. Aujourd’hui, la principale prévention de la myopie, c’est le plein air. Dans les pays asiatiques, ils imposent deux fois 40 minutes de récréation dans les écoles. Si vous voulez que votre enfant ne soit pas myope, inscrivez-le au foot ! Il faut faire une activité de plein air, être dehors à la lumière du jour plusieurs heures par jour pour un enfant de cet âge.
Jouer au foot, c’est bon pour les yeux ?!
Jouer au foot, c’est bon pour les yeux, tout à fait !
La myopie peut aller jusqu’à la cécité
Quels risque de maladies ou de complications la myopie peut-elle entraîner ?
Elle est source d’énormément de complications ! On va de la très petite myopie pas très gênante, jusqu’à la myopie très forte chez des gens qui sont à la limite du handicap, qui ont besoin de très gros verres. Cela concerne 1 à 2% de la population. Mais si on augmente la population totale de myopes, on augmente le pourcentage de myopie forte. C’est une maladie que j’appelle cécitante, qui peut aller vers la cécité. Les myopes forts ont une multitude de complications oculaires, que ce soit le décollement de rétine, des dégénérescences de la macula, des glaucomes. Ils font des cataractes précoces. Le myope fort est beaucoup plus exposé à un certain nombre de complications ophtalmologiques.
La myopie est-elle héréditaire ?
Elle est au moins génétiquement déterminée partiellement. Plusieurs dizaines de gènes ont été identifiés dans la transmission de la myopie. Mais ce qu’on a mis en évidence aujourd’hui, c’est que ce caractère héréditaire était vraiment dépassé par le caractère environnemental, en particulier entre 8 et 12 ans, disons à l’âge scolaire.
Notre oeil vieillit dès la naissance
Si l’on va au-delà de la myopie, la baisse de la vue semble inéluctable avec l’avancée en âge. Peut-on la retarder ?
L’oeil vieillit, dès la naissance. Les enfants ont une grande capacité en particulier d’accommodation. Ils sont capables de lire à 5 centimètres et très loin. Cette capacité va diminuer avec l’âge, jusqu’à ce qu’on devienne presbyte et obligé d’avoir des lunettes de près. Cela, c’est constant. On devient presbyte puis l’évolution va se faire vers la cataracte. La baisse de la vue est inéluctable. En ce qui concerne d’autres maladies, qui arrivent avec l’âge, il y a celles qu’on ne peut pas trop prévenir comme le glaucome. Mais il y en a que l’on peut prévenir.
On a mis en évidence le rôle de l’alimentation, de la micro-nutrition. On sait que la nutrition méditerranéenne, avec tout ce qu’elle comporte en apports de légumes et de poissons gras, est beaucoup plus favorable pour les yeux. On observe dans ces populations beaucoup moins de complications à type de dégénérescence maculaire, qui est une atteinte de la macula, que l’on rencontre chez les personnes âgées. Cette micro-nutrition semble fondamentale pour préserver de cette maladie. Par ailleurs, bien entendu, les facteurs que l’on connaît bien sont très délétères pour la vue : le tabac, les problèmes vasculaires… Préserver l’ensemble de sa santé, c’est aussi préserver sa vision.
Mangez des légumes verts et du poisson gras !
Quels sont les aliments à consommer ?
En ce qui concerne la prévention de la dégénérescence maculaire, on a mis en évidence le rôle des légumes verts dans un certain nombre de vitamines, le rôle de certains ions comme le zinc, et puis les poissons gras, ceux qu’on connaît bien dans la prévention d’autres maladies. Il existe même des compléments alimentaires, sous forme de pilules, qui ont été très développés en Amérique du Nord. Mais on peut se demander si nous, Méditerranéens, on en a autant besoin… Notre alimentation étant plus équilibrée globalement, on doit pouvoir se prémunir de la dégénérescence maculaire ou au moins diminuer son impact.
Faut-il systématiquement faire contrôler sa vue à partir d’un certain âge quand on est adulte ?
Oui, il le faut, essentiellement pour contrôler les autres paramètres. Peut-être que l’opticien serait capable de voir si vous avez une bonne ou une mauvaise vision. Mais il faut commencer le dépistage du glaucome ou des lésions de la rétine. Tous les 3-4 ans, il est préférable de faire contrôler sa vue par un ophtalmologiste de manière à ce qu’il contrôle les autres paramètres visuels et oculaires afin de prévenir l’apparition d’une maladie plus grave.
A 40 ans, on contrôle sa vue
A partir de quel âge ?
A partir d’une quarantaine d’années, on peut commencer pour vérifier sa presbytie, à un rythme bien écarté de plusieurs années, ça suffit. Puis, en fonction de différents signaux d’alerte, on peut faire des contrôles plus réguliers, tous les deux ans à partir d’une soixantaine d’années.
En dehors de l’huile d’olive, du maquereau, des brocolis et des haricots verts, quels conseils donner pour garder une bonne vue ?
Garder une bonne hygiène de vie, faire du sport, s’oxygéner, le plein air, et surveiller son poids, le tabac. L’hygiène de vie habituelle, celle que nous menons ici, à Marseille !
Le docteur Maud Righini-Chossegros est chef du service ophtalmologie de l’Hôpital Saint-Joseph, qui est partenaire officiel de M24. Cet entretien a été réalisé en partenariat avec le site d’informations régional MProvence sur lequel vous pouvez retrouver une série de conseils santé.
L’entraîneur du PSG s’est prêté au jeu de l’interview avec les lycéens marseillais de Sainte-Trinité. Malbouffe, jeux en ligne, séries télé : il s’inquiète des ravages de la sédentarité.
Après Saint-Etienne, Lille et Nice, l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille entraîne depuis cet été le PSG. Sous sa conduite évoluent désormais certains des plus grands joueurs du monde comme Messi, Mbappé et Neymar. Un incroyable destin pour ce natif de Marseille âgé de 56 ans, qui revient dans sa maison en Provence aussi souvent qu’il le peut. Comme durant cette Coupe du Monde. A cette occasion, il a invité quelques amis à déjeuner dans un restaurant du bord de mer à Marseille ce mercredi 30 novembre 2022, avant d’aller regarder France-Tunisie.
L’occasion pour nous de découvrir sa nouvelle vie dans un environnement parisien hautement professionnel et quelques confidences de vestiaire, de l’entendre raconter ses journées qui débutent à 7h45 pour se terminer vers 18h30 (hors soirs de match), 7 jours sur 7, et livrer son point de vue sur l’équipe de France mais également de s’intéresser à ses convives.
La qualité du sommeil est fondamentale
Christophe Galtier ne fait pas mystère de la chance que représente dans sa carrière l’opportunité d’entraîner une telle équipe et il savoure chaque journée à fond. Faisant preuve d’une grande gentillesse qui est sa marque de fabrique, il a accepté de répondre aux questions de trois lycéens engagés dans le projet M24 Sport Santé. C’était leur premier exercice. Jérémy, Nathan et Edouard, en terminale à l’Institution Sainte-Trinité à Marseille 9e, se sont retrouvés à jouer en Champions League des journalistes ! Avec le trac, forcément.
Durant dix minutes, l’entraîneur du leader de la Ligue 1 leur confie qu’il voit l’équipe de France aller loin en Coupe du Monde, comme l’Espagne et le Brésil. Il évoque longuement l’hygiène de vie nécessaire quand on est sportif de haut niveau, et insiste : la qualité du sommeil est fondamentale quand on pratique le sport intensément.
« De moins en moins de jeunes font du sport loisir »
Il s’inquiète de l’alimentation des jeunes qui comporte trop de fast-food, de pizzas et de sodas. Il est partisan de mener une guerre au sucre omniprésent dans leur nourriture. Christophe Galtier fustige les séries télé et les jeux en réseaux faits pour générer une addiction : « Votre génération passe beaucoup trop de temps sur les écrans. Vous oubliez d’être dehors pour taper dans un ballon ou une balle de tennis. »
Son constat est cinglant : « Quand je passe sur la corniche à Marseille, il y a plus de personnes de 40 ans ou 50 ans et plus qui font du vélo et qui courent que de jeunes. De moins en moins de jeunes pratiquent le sport-loisir et c’est quand même très grave. »
Un grand merci à Gérald Bocci et Christian Coulange pour nous avoir aidés à organiser l’interview vidéo de Christophe Galtier. Et bien sûr une immense reconnaissance à Christophe Galtier pour l’opportunité offerte à nos jeunes reporters.
Le projet porté par l’association M24 remet le sport au coeur de la pratique des enfants et adolescents. Car leur santé se dégrade. Voici les images (forcément mémorables) du lancement de M24 depuis l’Institution Sainte-Trinité à Marseille, qui héberge M24.
5, 4, 3, 2, 1 : FEU ! L’histoire retiendra que c’est le jeudi 17 novembre 2022 à 15h50 que tout l’équipage du vaisseau M24 a décollé de la planète Mars(eille).
A son bord avaient pris place 250 lycéens, leurs professeurs et une bande de joyeux champions : Iseult Ilgart (gymnastique rythmique), Ugo Crousillat (water-polo), Christophe Pignol (football), sans oublier deux pilotes, le proviseur Xavier Méry et le docteur Hervé Collado.
Oui, notre association a réussi son lancement au-delà de ses espérances. L’objectif de sensibiliser les jeunes aux bienfaits du sport et aux dangers de la sédentarité a été atteint si l’on en juge par l’attention des élèves et leurs nombreuses questions. Durant une heure et demie, à l’école Sainte-Trinité qui abrite le siège de M24 (Marseille 9e), ils ont débattu d’un sujet vital : « Le sport peut vous sauver la vie ».
Les chiffres du docteur ne sont pas bons
Le docteur Hervé Collado, médecin du sport, avait planté un décor plutôt sombre en rappelant des chiffres chocs : 1- les enfants de 2022 ont perdu 25% de leur capacité cardiovasculaire par rapport aux enfants de 1980. 2- Plus d’un jeune sur 4 est en surpoids ou obèse. Conclusion : « L’espérance de vie qui n’a fait que progresser depuis des décennies va baisser. Si on ne fait rien, vous vivrez peut-être moins longtemps que vos parents, alors que la médecine et les conditions de vie ne cessent pourtant de s’améliorer. »
Iseult Ilgart, Ugo Crousillat et Christophe Pignol ont exposé leurs parcours et raconté comment le sport est le pivot de leur équilibre quotidien. Capitaine de l’équipe championne de France du Cercle des Nageurs de Marseille et de l’équipe de France, le poloïste Ugo Crousillat a alerté sur le danger des écrans auxquels il succombe comme tout le monde. Pointant le temps perdu à scroller tout et n’importe quoi. Autant vous dire que ça parlait aux ados… Il a ensuite évoqué la mort prématurée de son père en début d’année, un grand champion de water-polo. « J’ai vécu trois mois très durs. C’est la pratique du sport qui m’a permis d’en sortir et de surmonter cette épreuve. »
Footballeur professionnel des années 90 et 2000 (Saint-Etienne, Nantes, Monaco et Lille, deux fois champion de France), le défenseur Christophe Pignol a lui aussi livré un témoignage époustouflant. Le sport était sa vocation d’enfant et il en a fait son métier jusqu’au firmament. Jusqu’à ce que le cancer le frappe en plein vol à 31 ans : une leucémie aiguë dont il a failli ne pas revenir. Christophe a expliqué comment là encore, durant la maladie et après, le sport s’est révélé un atout déterminant pour remonter la pente. Il est désormais onco-coach à la clinique Bonneveine.
Place aux rencontres entre écoles !
Iseult Ilgart, 16 ans, en terminale à l’Ecole de Provence, a également suscité beaucoup d’intérêt et de questions parmi les lycéens. Elle a partagé sa volonté qui l’amène à s’entraîner 10 à 13 heures par semaine tout en excellant au lycée. Elle a raconté comment le sport l’a aidée à surmonter un accident de la circulation qui lui a brisé la jambe et valu une sérieuse opération à l’Hôpital Saint-Joseph.
A travers ces conférences qui ont vocation à tourner parmi les établissements partenaires (les écoles Sainte-Trinité, Provence, Lacordaire, Sévigné, La Viste, Notre-Dame de France, ORT-Bramson, Marghalan, Notre-Dame de France, Saint-Charles Camas, Vitagliano-Apprentis d’Auteuil et quelques autres à venir), M24 entend stimuler les collégiens et les lycéens. Et redonner à ceux qui en manqueraient le goût de faire du sport. Grâce au relais des professeurs de sport de ces établissements – mais pas qu’eux : à Sainte-Trinité la professeure de mathématiques Audrey Formosa et le CPE Cyrille Monagheddu sont mobilisés – et bien sûr aux chefs d’établissement, nous allons organiser une série de rencontres sportives en 2023 et 2024, associant enfants valides et en situation de handicap. Foot, relais, vélo, rugby, natation et une vingtaine de sports olympiques verront s’affronter des milliers d’enfants du CM1 à la terminale.
« Chacun doit viser son Everest »
La fusée M24 s’est offert un looping après cette première conférence dédiée aux lycéens. En fin d’après-midi, on a remis le couvert pour les parents, des enseignants et les premiers partenaires du projet (Hôpitaux Saint-Joseph et Européen, Sodexo, Ville de Marseille, Sport Elite Jeunes/Go&Live, Cercle des Nageurs, SMUC, MCES, Faculté des Sciences du Sport-Aix-Marseille Université). Là encore, avec le Dr Collado, trois sportifs ont délivré des témoignages époustouflants.
L’aventurière Emma Clair-Dumont – qui a réalisé les marathons les plus extrêmes et conquis l’Everest en mai dernier – a brisé un plafond de verre et délivré un message d’espoir : « Je n’ai jamais été la meilleure ni à l’école ni en sport. Mais je me suis toujours fixé des défis et j’ai trouvé les moyens pour y arriver. Nous avons tous notre Everest à atteindre et c’est possible. »
Avec un humour contagieux, le champion de water-polo Alexandre Camarasa a retracé une carrière époustouflante et exprimé combien le sport est la source de son bien-être et de son équilibre. Il a fait partager la joie indicible qui l’a saisi lors de la qualification pour les JO de Rio en 2016 alors que l’équipe de France était donnée perdante par tout le monde. « Ce qu’on a réussi, c’est le fruit du travail d’une équipe de potes soudés. » Ensemble, on peut renverser des montagnes et bousculer les pronostics les plus sombres. Cette philosophie nous va bien chez M24 !
Le témoignage poignant d’Alexis Sanchez
Et puis terminons cet article avec Alexis Sanchez, 24 ans : un bloc de courage, de ténacité, qui nous a fait vibrer et peut-être bien pleurer. Alexis a perdu ses deux jambes dans un accident de scooter voilà trois ans. Il a été amputé au niveau des cuisses et marche avec des prothèses. Lui aussi, c’est le sport qui l’a aidé à surmonter ce cauchemar absolu. En l’occurrence l’aviron, qu’il a découvert avec l’association basée à l’Estaque, l’AviSourire. Alexis ne se plaint jamais, il serre les dents et rame, rame, rame… Et gagne les compétitions ! Objectif : la qualification aux JO de Paris en 2024. Alexis nous a dit une chose particulière : profitez de la vie et faites du sport tant que vous le pouvez, vous qui avez vos deux jambes !
Et ça, plus toutes les ondes positives qui se sont dégagées au fil de cette journée entre toutes les personnes présentes, c’est de l’énergie solaire pure emmagasinée pour les mois à venir. La fusée M24 est partie. Très fort.
La pratique sportive des Français n’est pas satisfaisante. La sédentarité et l’obésité gagnent dangereusement du terrain. Et les prévisions sont encore plus sombres pour les 10-20 ans dont la capacité cardiovasculaire s’est effondrée. Médecin du sport, le docteur Hervé Collado (APHM et clinique Saint-Martin Sport) tire la sonnette d’alarme. Et il liste les bienfaits incroyables de l’activité physique : croissance osseuse, développement du coeur, oxygénation, bien-être mental, prévention des maladies et notamment des cancers. Le 17 novembre il interviendra à Marseille devant 500 lycéens et leurs parents à la conférence de l’association M24-Massilia Sport Santé, sur le thème « Le sport peut vous sauver la vie ».
On observe un certain recul du nombre de pratiquants, adultes comme enfants, dans les clubs. Et pourtant le sport c’est « bon pour la santé ! » comme le proclame l’adage. Mais pour quelles raisons précisément?
Docteur Hervé Collado : Le sport est bon pour la santé d’abord dans le cadre physique pur. On sait très bien que l’activité au niveau cardiovasculaire ou osseux apporte un bénéfice net. Les jeunes qui font moins de sport maintenant ont 30% de capacité cardiovasculaire en moins. Ensuite, mentalement, moralement, psychologiquement, on vit des temps compliqués et le sport est un exutoire. Tous les gens qui arrivent à faire un peu de sport, ne serait-ce que 30 minutes par jour, comprennent ce que le sport apporte au bien-être global psychique et psychologique.
Le sport apprend à se dépasser jusque dans sa vie sociale et professionnelle
Quelles sont les fonctions essentielles que stimule la pratique sportive ?
Il y a le physique, la capacité cardiovasculaire, c’est-à-dire ne pas être essoufflé au bout du 2e étage. Le sport développe les capacités musculaires, on repousse la fatigue. Il y a également le côté « dépassement de soi ». Le sport est un exemple dans la vie, et quand on arrive, grâce au sport, à se dépasser, à sortir de sa zone de confort, on va peut-être aussi pouvoir le faire dans sa vie professionnelle, dans sa vie sociale. En ce sens, plus encore que de capacités physiques, le sport est porteur de valeurs.
Connaît-on les risques précis auxquels s’exposent les personnes qui ne font pas de sport ?
Loin de moi l’idée de terroriser ces personnes ! On est dans une période où beaucoup de gens donnent des leçons et je ne veux absolument pas être moralisateur auprès d’elles. Néanmoins, mon rôle est de sensibiliser et de dire que faire de l’activité physique va repousser les problèmes cardiovasculaires. C’est protecteur par rapport au risque de diabète, de développer certains cancers. Le sport en général – et on ne parle pas de compétition, de courir le 100 mètres en 10 secondes ! -, l’idée de mettre son corps en activité, permet de rééquilibrer un peu les choses.
A 70 ans, 30 mn de marche c’est déjà très bien !
Sait-on combien il faut pratiquer chaque jour pour que cet exercice soit efficace ?
Si vous faites 5 minutes, c’est déjà bien. Plus vous allez en faire, mieux ce sera, tout en mettant des limites. Il ne faut pas non plus tomber dans la bigorexie (l’addiction, une dépendance à la pratique excessive, NDLR) où l’on fait du sport tout le temps. Si vous arrivez à faire 3 fois (par semaine) un footing de 45 minutes, c’est déjà pas mal ! Cela dépend de l’âge également. Quand vous dépassez 70, 75 ans, ne serait-ce que faire une promenade d’une demi-heure le soir, c’est une activité physique. Le sport doit être adapté à chaque personne.
Comment se remettre au sport après une longue coupure due éventuellement à une maladie, un changement de vie, un rythme de travail trop soutenu ? Jusqu’au jour où l’on se dit : je m’y remets !
Quand on a été arrêté pendant longtemps, notre corps a oublié. Par contre, notre cerveau n’a pas oublié ! On veut faire ce que l’on faisait avant mais avec le corps qui a soit vieilli, soit grossi, qui n’est plus en état. On peut avoir des blessures, des tendinites, ou de plus gros problèmes. L’un des plus importants, c’est la conséquence cardiovasculaire. Donc, quand on veut se remettre au sport après une inactivité prolongé, il faut voir un médecin pour savoir si on est apte à la reprise. Déjà son généraliste, voire son médecin du sport, car il y a probablement des bilans à faire, afin d’éviter un risque cardiovasculaire ou autre.
La boxe est un sport génial… si elle est bien encadrée
Déconseillez-vous certaines disciplines qui ont des effets délétères à long terme, comme des sports de combat ou même le running qui va finir par abîmer les articulations ?
Je suis médecin du sport et j’ai un adage : je ne déconseille aucun sport. Dans la mesure où quelqu’un aime un sport, si on lui fait faire quelque chose qu’il n’aime pas, ça ne va pas tenir plus d’un mois, deux mois ou six mois. Par exemple la boxe, on a l’impression que c’est délétère. Mais bien encadrée, avec de bons entraîneurs, c’est génial au niveau cardiovasculaire et musculaire. Aucun sport n’est déconseillé. Après, certains sont plus adaptés à certaines personnes. Si on a des articulations douloureuses, on va dire de ne pas aller faire du footing parce qu’on sait que ce n’est pas bon pour les genoux. Mais encore une fois, il faut pas proscrire un sport quelconque.
Existe-t-il alors un sport qui est plus épanouissant, des disciplines plus vertueuses ?
Si on fait fi du plaisir, il y a des disciplines qui sont toujours les mêmes. Parlons du triathlon ! C’est quoi ? C’est courir, nager tout simplement, et faire du vélo. Ne parlons pas de compétition, mais ces trois activités là, quand on parle de pathologies ostéo-articulaires, ce sont des choses basiques mais très importantes pour l’activité physique.
La musculation comme unique sport chez l’ado, c’est comme l’anorexie mais en sens inverse
Depuis 3-4 ans, bien des clubs ont vu baisser leurs effectifs, notamment dans la tranche des adolescents. Pourquoi nos jeunes lâchent-ils ces pratiques encadrées ?
C’est un sujet plus sociétal que médical et je ne sais pas si je suis la bonne personne pour répondre. Je pense que la compétition importe peu à leurs yeux. Dans les années 80-90, on regardait les tournois de tennis comme Roland-Garros, on voulait être les mêmes, on avait des rêves. Je crois que les rêves des générations actuelles ce n’est plus la compétition, mais le bien-être, le plaisir. On voit maintenant des jeunes qui font du free-ride pour le plaisir, pas pour la compétition. C’est en ce sens à mon avis que les clubs sont délaissés.
On voit beaucoup de ces adolescents faire de la musculation, dans des clubs, des salles. Est-ce une tendance inquiétante ?
Bien encadrée, non. Là où ça devient inquiétant, c’est quand ils ne font que ça. La musculation doit rentrer dans un schéma d’une autre activité sportive. Par contre, quand ils ne font que cela, qu’ils commencent à être obsédés par leur corps, c’est comme l’anorexie mais en sens inverse. Le culte du corps dans le sens musculation peut entraîner des dérives, comme prendre des produits. La musculation pourquoi pas, mais pas de manière unique pour un jeune.
Nos jeunes risquent de devenir de « mauvais vieux » dans 40 ans !
Etes-vous inquiet de cette tendance de fond à moins bouger chez les jeunes, mais finalement comme dans la population générale ?
C’est une grosse inquiétude au sein du monde médical sportif. Ce n’est pas un secret, les jeunes passent beaucoup plus de temps sur l’ordinateur que dans la rue en train de jouer au football, au basket ou autre. Les études prouvent qu’au niveau cardiovasculaire ils ont perdu entre 20 et 30% de leurs capacités par rapport aux jeunes des années 80 et 90. C’est une bombe à retardement selon moi. J’espère me tromper. Attention à ce que les jeunes d’aujourd’hui, qui ont entre 10 et 20 ans, ne fassent pas des « mauvais vieux » dans 30-40 ans… C’est une vraie inquiétude. D’où la sensibilisation à l’activité sportive.
Faire du sport dans l’enfance, c’est acquérir un capital pour toute sa vie…
Oui. Et c’est pour donner le goût du sport. Car quand on a le goût du sport à 10 ans, on en fera à 20 ans, 30 ans, 40 ans, 50 ans. Le problème actuel, c’est d’avoir une société où il y a un choix considérable d’activités, ludiques, avec les ordinateurs; ça fait très vieux de parler ainsi, mais c’est une vérité. Dans les années 80-90, on avait moins de possibilités. On n’avait que le sport ! Maintenant, le sport est une chose parmi beaucoup d’autres et, de fait, il est délaissé. Malheureusement, avec les conséquences dont on parle.
C’est maintenant qu’il faut « se bouger les fesses », dans 10 ans il sera trop tard
Vous êtes inquiet pour la santé de nos enfants ?
Oui je suis inquiet. Mais je ne veux pas culpabiliser. Dans notre société on vous dit ce qu’il faut manger, boire, comment se conduire. Je ne veux pas être le énième à dire « il faut faire ça ! ». Si on ne pousse pas un peu nos enfants à se bouger les fesses, on risque de le regretter plus tard, oui !
Vous allez participer le 17 novembre à la conférence inaugurale de l’association M24-Massilia Sport Santé dont vous êtes le vice-président, et qui est intitulée « Le sport peut vous sauver la vie ». Que direz-vous ce jour-là aux lycéens et collégiens de l’établissement Sainte-Trinité, et à leurs parents ?
Je leur dirai que c’est maintenant qu’il faut faire des choses. Pas dans dix ans. Ce sera trop tard. Ce qui prime d’abord, c’est le plaisir, on ne va pas les obliger à pratiquer des activités ! Donc il faut retrouver ce goût du plaisir de faire du sport. Dire « faites ci, faites ça parce que c’est bon pour votre santé », ça ne passe pas. Quand on a 15 ans, on s’en fout complétement. On peut bien sûr leur faire comprendre que c’est important pour leur vie future, mais peu d’entre eux y seront sensibles. Leur faire connaître des activités, et pourquoi pas le goût de la compétition, ce n’est pas péjoratif de parler de compétition, c’est sain. C’est par le plaisir que l’on permettra aux jeunes de revenir faire une activité physique.
Pas de grands desseins sans le soutien de partenaires bienveillants et déterminés !
Pas de grands desseins sans le soutien de partenaires bienveillants et déterminés !
Quand nous avons commencé à présenter le projet M24 en avril dernier, avec la fougue des convaincus de leur juste cause – et quelle plus belle cause que de prendre soin de la santé en danger de nos jeunes ? -, certaines personnes nous ont dit « banco » immédiatement. Qu’elles soient ici remerciées.
C’est le cas de l’Hôpital Saint-Joseph et de sa directrice, Sophie Dostert. L’expertise médicale de cet établissement sera précieux. Mention particulière à sa directrice de la communication, Karine Yessad, et à la directrice de la Fondation Saint-Joseph, Bénédicte Bagourd.
Implanté plus au nord de la ville, l‘Hôpital Européen va également nous rejoindre cet hiver.
La Sodexo et l’infatigable Sylvain Coulange nous ont aussi encouragés dès notre première rencontre. Le rayonnement de cette entreprise dans l’univers sportif représente un gage de sérieux pour nous.
Autre soutien indispensable que celui de la Ville de Marseille et de l’adjoint au Sport, Sébastien Jibrayel. Ses équipements sportifs sont incontournables pour la pratique sportive des élèves.
La Faculté des Sciences du Sport (Aix-Marseille Université) et son dynamique doyen, Christophe Bourdin, ont également crû en nous. Ce partenariat va aider M24 à renforcer son approche scientifique du sport au service de la santé.
Et puis il est une société qui a été séduite par M24 et s’est engagée très vite et très fort dans le projet M24 : c’est Sport Elite Jeunes/Go&Live. Grâce à ce partenariat des élèves vont pouvoir participer à des stages sportifs sur des campus dédiés dans le centre de la France, lors des vacances scolaires, et à des séjours à l’étranger, puisque c’est leur ADN.
Les clubs de sport impliqués
Du côté des clubs de sport, le SMUC et son président Jean-Louis Moro nous ont immédiatement apporté leur soutien dans la perspective d’organiser des compétitions en 2023 et 2024 sur le magnifique campus de Bonneveine.
Et puis il faut insister sur l’engagement sans conditions du Cercle des Nageurs de Marseille. Cette institution centenaire, véritable fabrique de champions, présidée par Paul Leccia et dirigée par Frédéric Audon, va carrément mettre ses bassins à disposition des compétitions de natation de M24. Ils invitent 250 scolaires des établissements scolaires adhérents de M24 à chaque match de water-polo, peut-être des vocations naîtront-elles ! Mention spéciale à sa directrice de la communication Morgane Mascret.
Citons enfin MCES et leurs responsables, Sandra et Romain Sombret. Leur expertise dans le domaine de l’e-sport nous permettra d’aborder cette problématique sociétale – l’utilisation des écrans à travers le jeu – de manière posée et bien sûr reliée à la pratique sportive.
Des renforts de poids dans les prochains mois
Le club des soutiens va s’élargir bien vite puisque nous sommes en discussion avec quelques partenaires supplémentaires. Avec une exigence : bâtir ensemble un programme au service de la santé de nos enfants. On vous dira tout ceci au plus vite !
Car chez M24 nous savons bien que, seul, on va parfois plus vite, mais qu’ENSEMBLE ON VA SURTOUT PLUS LOIN !
On ne va pas se mentir : il n’y a pas mieux que l’univers sportif pour susciter les passions les plus belles et les plus folles. Mais ce monde est aussi truffé d’une myriade d’athlètes au caractère détestable, égoïste, vérolé par l’argent, des gens brillants mais peu soucieux de servir d’exemples pour les millions de jeunes qui les adulent.
Evidemment, on ne les a pas invités chez M24. D’ailleurs ils ne seraient pas venus, nous ne sommes pas suffisamment « bankables ».
Nous sommes au contraire entrés en contact avec des femmes et des hommes fantastiques, généreux, attentifs à partager leurs expériences au profit des élèves, des familles et finalement du plus grand nombre. Ce sont de grands champions aux palmarès et aux parcours de vie éloquents qui ont rejoint le temps du lancement de notre association en cet hiver 2022 la Team M24. Et pour certains ,cet accompagnement devrait durer. Lisez donc ce qui suit…
Nous adressons un immense merci à la jeune Iseult Ilgart, championne de France de Gymnastique rythmique et lycéenne à l’Ecole de Provence. Elle consacre un après-midi à rencontrer les lycéens et à leur faire partager sa vie d’athlète qui s’entraîne 10 à 13 heures par semaine, alors qu’elle est en pleine semaine de Bac blanc !
Merci également au champion de France de water-polo, nouveau capitaine de l’équipe de France qui vise la médaille aux JO Paris 2024, Ugo Crousillat. Au lendemain d’un match éprouvant en Champions League contre Bucarest, il consacre deux heures à nos élèves, avant de retourner s’entraîner ! Ugo, c’est un colosse en or, d’une disponibilité rare et d’une générosité totale : il a invité nos élèves aux prochains matchs !
Merci encore à son compère jeune retraité des bassins, Alexandre Camarasa, engagé pour motiver les élèves et leurs parents. Alexandre c’est un palmarès époustouflant, des médailles tout le tour du ventre, et il promet de revenir nager avec nos compétiteurs issus des écoles partenaires de M24 lors du grand relais de natation en 2023 ! Voilà un événement qui fera des vagues !
Merci évidemment à Emma Clair-Dumont, l’aventurière au sens noble du terme, dont la vie est une succession de défis. Elle a conquis l’Everest en mai 2022 et prouve que rien n’est impossible quand on se fixe un objectif. Cette sportive tout-terrain va continuer à accompagner nos jeunes autour d’initiatives à inventer mais qui devraient… décoiffer !
Et puis il y a Christophe Pignol, lui aussi avec le coeur sur la main. Il fit rêver le monde du foot dans les années 90 et 2000. Ce joueur professionnel formé à l »AS Saint-Etienne remporta le titre de champion de France avec Nantes en 1995 et Monaco en 2000. Sa carrière fut stoppée net à Lille par une leucémie en 2001. Le parcours de Christophe illustre bien la manière dont le sport aide à surmonter la maladie. Aujourd’hui il est onco-coach à la clinique Bonneveine de Marseille.
Merci encore à l’incroyable Alexis Sanchez, 24 ans. Ce jeune homme en formation d’ingénieur fut victime d’un accident de la route voilà trois ans. Il est amputé des deux jambes au niveau des cuisses. Lors de sa rééducation, il a découvert l’aviron. Depuis, il rame, encore et toujours, dans le bassin de l’Estaque avec le soutien de l’AviSourire. Déjà titulaire de plusieurs titres nationaux, il vise désormais la qualification aux Jeux Paralympiques de Paris 2024. M24 sera son fidèle supporter !
Enfin, une immense reconnaissance au docteur Hervé Collado, qui pratique le sport intensément bien sûr. Mais bon, ce n’est pas pour cela que la Team M24 l’a recruté (désolé, Hervé, même si tu cours vite et roule loin à vélo…). Hervé, c’est une expertise majeure et précieuse pour la pratique sportive. Référent pour la traumatologie du sport à l’Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille et chef de service à la Clinique Saint-Martin Sport, il a accepté la vice-présidence de M24 et est notre référent santé pour l’ensemble de nos activités. Une chance pour nos jeunes, leurs parents, et tous nos lecteurs !