La saison « fantastolympique » de M24 !

5 tournois avec 2 500 élèves, des conférences, des vidéos santé, des matchs de hockey, de foot et de water-polo en pagaille… La saison 2 de M24 Sport Santé a fait un tabac. Découvrez le résumé en images. La saison 3 se prépare ardemment !

Saison 2. Puissance 10. Notre association vient de clôturer sa deuxième année d’activité en fanfare avec un carton plein d’activités. On avait imaginé une année fantastique pour l’année olympique. Personne n’a été déçu ! M24 Sport Santé a d’ailleurs décroché le label officiel « Impact 2024 » qui valorise le rôle social du sport.

Voici quelques chiffres qui attestent de cette réussite : d’octobre 2023 à juin 2024, cinq tournois ont réuni 2 500 élèves comme vous pouvez le voir dans la vidéo; les conférences ont rassemblé 1 000 collégiens et nos partenaires sportifs (Olympique de Marseille, Cercle des Nageurs ou Spartiates) ont accueilli 5 000 membres de M24 (élèves, parents et enseignants) tout au long de l’année scolaire pour assister à des rencontres sportives de hockey sur glace, water-polo et football féminin.

Tournoi de flag rugby le 12 octobre 2023

Grâce au parrainage de l’OM, nous avons pu en février dernier recevoir 250 collégiens pour une conférence sur les bienfaits du sport au coeur du stade Vélodrome et organiser un tournoi de foot pour 200 filles à l’OM Campus le 24 juin. Des expériences inoubliables.

Tournoi de foot des collégiennes à l’OM Campus le 24 juin 2024

Déjà 50 000 vues de nos vidéos santé !

A cela, il convient d’ajouter la production de 35 vidéos éducatives sur des thèmes de santé diffusées via la plateforme Aplim EcoleDirecte, sur YouTube, Instagram et Linkedin qui dépassent les 50 000 vues en quatre mois.

Dans chacune de nos activités, nous restons concentrés sur l’objectif qui est au fondement de la création de M24 : favoriser la pratique de l’activité physique au service de la santé de nos enfants. Le Relais Natation du 23 mai dernier au Cercles des Nageurs en est un exemple éloquent (photo ci-dessous).

Relais Natation au Cercle des Nageurs.

5 nouvelles recrues à la rentrée

A ce jour, 25 écoles, collèges et lycées font partie de M24. Des établissements publics et privés. 5 nouveaux établissements nous rejoindront en septembre dont 3 situés dans les quartiers Nord, un à l’Est et la Cité scolaire internationale Jacques Chirac qui ouvrira ses portes dans deux mois dans le quartier d’Arenc.

A noter également que de nouveaux partenaires nous ont ralliés durant cette 2e saison : Treizième Homme/Olympique de Marseille, Aplim Ecole Directe, le transporteur Sumian, le club d’aviron L’Avi Sourire, le Crédit Agricole Alpes Provence, Riso Reprographie. Et l’une des très belles surprises de l’année, c’est la qualification arrachée de haute lutte pour les Jeux Paralympiques en aviron par notre administrateur Alexis Sanchez. Il va en avoir à raconter à nos élèves !

Journées olympiques au SMUC en avril 2024

C’est le 26 septembre que la présidente de l’association Muriel Pruvot dévoilera le programme de la saison 3, avec une première manifestation sportive le 10 octobre sur les terrains du SMUC : un tournoi de flag rugby pour 600 élèves de primaire et de collège.

La grande conférence au stade Vélodrome le 13 février 2024

Nos filles, le foot, l’OM : c’est Marseille bébé !

Celui qui a dit que les filles n’aiment pas jouer au foot n’a jamais mis les pieds à Marseille. Car elles adorent ça ! Preuve en a été donnée ce 24 juin dans le temple local du foot féminin, l’OM Campus. Un vrai feu d’artifice de buts, de congratulations, de cris de victoire signé M24.

Avec en toile de fond les collines de Marseilleveyre d’un côté et la Bonne Mère de l’autre, l’écrin de verdure synthétique a accueilli le premier tournoi intitulé « Le foot donne des Elles ». Réservé aux collégiennes des établissements adhérents à M24, il a été organisé en collaboration avec l’Olympique de Marseille qui soutient depuis un an notre initiative d’ouvrir la pratique du ballon aux filles.

« Pardon, tu n’as pas mal ? »

200 joueuses de 10 à 15 ans se sont ainsi retrouvées sous un soleil ardent pour aller décrocher la coupe. Chacune de 18 équipes a livré entre 6 et 7 matchs de dix minutes. Etait-ce trop ?

Mais non ! Déterminées comme des lionnes, préparées et coachées par leurs professeurs d’EPS, ces élèves ont fait montre d’une ardeur farouche. Et vous savez quoi ? Quand l’une faisait tomber son adversaire, elle lui disait « Pardon, ça va, tu n’as pas mal ? » Et s’il n’y avait pas de pitié dans la lutte pour le ballon, on n’entendit jamais les jérémiades – voire pire – que l’on trouve souvent dans les rencontres masculines. Franchement, ces filles nous ont donné une leçon de fair-play, d’énergie, de joie. Jusqu’à la remise des coupes où toutes les équipes s’applaudirent mutuellement et chaleureusement.


Ibn Khaldoun-Lacordaire : une équipe inédite !

Pour illustrer notre propos, on va vous raconter une scène magnifique. Quand le collège catholique Lacordaire débarqua de son 13e arrondissement au stade de Mazargues, il leur manquait 4 élèves pour composer l’équipe attendue sur le tournoi des 4e-3e. Idris Labane, le prof du collège musulman Ibn Khaldoun du 15e arrondissement, avait prévu 4 remplaçantes. Ni une ni deux, il discute avec ses élèves, qui acceptent de faire cause commune avec Lacordaire. Et voici nos huit jeunes filles – 4 et 4 – ne se connaissant pas mais se tapant la bise illico, avant de revêtir la même chasuble jaune pour affronter leurs adversaires.

A l’OM, « on est très fiers »

« Ce tournoi, c’est tout ce qu’on a envie de voir en ce moment, souligne Cécilia Barontini, directrice de Treizième Homme, l’entité sociale de l’Olympique de Marseille qui a mis à disposition ses équipes et le campus. On a le plaisir d’accueillir ces établissements qui représentent l’enseignement public et l’enseignement privé de toutes les confessions. On est très fiers, et je pèse mes mots ! Car vraiment, ça nous fait chaud au coeur de recevoir ce tournoi. C’est le premier, et il y en aura d’autres !« 

« C’est trop bien ici, témoigne une blondinette échevelée de l’Ecole de Provence. Et en plus on joue beaucoup de matchs ! » Toutes les participantes finiront la journée rincées, c’est sûr ! Véronique Brunel, cheffe d’établissement du collège Saint-Mauront situé dans le quartier éponyme face à la cité Félix-Pyat (3e arrondissement) réputé le plus pauvre d’Europe, renchérit : « Il est très important que nos élèves voient qu’on les encourage dans la pratique du sport. C’est important pour leur santé, pour leur sociabilité, pour découvrir un sport mais aussi des camarades d’autres établissements. »

L’alchimie autour du sport fait des merveilles

Vanessa Zeitoun, directrice de l’ORT dans le quartier populaire de la Capelette (10e arr.), est sur la même longueur d’onde. Au fil du temps, on perçoit bien une des vertus des réunions sportives orchestrées par M24 : elles offrent à des établissements, leurs élèves, leurs enseignants et leurs directions, l’opportunité de nouer des contacts qui auraient été impensables autrement. Ils sont précieux. Tout ça, cette alchimie constructive autour du ballon et plus globalement du sport mis au service de la santé des enfants, c’est Marseille bébé !

Partenaire historique de M24, le doyen de la Faculté des sciences du sport (Aix-Marseille Université) a, lui aussi, poussé une pointe jusqu’à l’OM Campus. « C’est assez remarquable de trouver au même endroit des centaines de jeunes filles qui sont d »horizons différents, de culture différentes, s’enthousiasme le professeur Christophe Bourdin. Ce sont toutes ces valeurs du sport que nous essayons de développer avec nos étudiants, valeurs qu’on retrouve ici.« 

Provence et St Joseph Viala vainqueurs, St-Charles Camas et St-Mauront challengers

Thomas Klosowski a des yeux partout au bord des quatre terrains où s’époumonnent les minottes. Cheville ouvrière de ce tournoi pour l’OM (avec Hector Emptaz et Florian Bernet), il se régale des dribbles et boulets de canon : « C’est d’un bon niveau, confie-t-il un peu étonné. Il y a des collégiennes qui s’en sortent très bien !« 

Les parties sont âprement disputées. Les élèves s’entraînent depuis des semaines, voire des mois, dans la cour de leur collège, dans la perspective de ce jour. A 15 heures, les résultats tombent. L’Ecole de Provence s’impose d’un cheveu devant Saint-Charles Camas chez les 6e-5e après une longue séance de tirs au but. Le collège juif ORT-Bramson grimpe sur le podium après un match enfiévré contre Lacordaire. Les établissements Henri-Wallon, Vitagliano-Orphelins Apprentis d’Auteuil, Elsa-Triolet et Ibn Khaldoun composent le reste du tableau.

Chez les 4e-3e, c’est Saint Joseph Viala qui décroche la première place en s’imposant difficilement cependant devant Saint-Mauront. Le collège Henri-Wallon remporte la petite finale face à Ibn Khaldoun. Saint-Charles Camas, Provence, Elsa-Triolet et l’alliance Ibn Khaldoun-Lacordaire complètent le classement.

Elles ont joué contre l’OM !

Cerise sur le gâteau, toutes ces collégiennes ont pu se mesurer aux U10 de l’OM pour les 6e-5e et aux U12 pour les 4e-3e. Ces joueuses recrutées par les sélectionneurs du club s’entraînent plusieurs fois par semaine sur l’OM Campus. A 10 ans, leur niveau est déjà époustouflant.

Dur dur pour nos collégiennes car les Olympiennes font trembler les filets à tour de bras ! Mais c’est également important pour ces élèves de jouer contre le « vrai » OM et de comprendre aussi le niveau d’investissement nécessaire pour évoluer à haut niveau. « Cela représente une très bonne expérience« , se réjouit Idris Labane (Ibn Khaldoun).

Au moment de la remise des coupes, Muriel Pruvot, présidente de M24, et Dominique Rabier, vice-président chargé du sport, pouvaient savourer la réussite de cet incroyable programme sportif autant que social déployé depuis l’automne avec le soutien de l’OM. Il a été suivi au-delà des espérances puisque 10 collèges l’ont déjà rejoint.

Du foot, mais pas que…

Vous l’aurez compris, il ne s’agit évidemment pas que de foot. Mais aussi de place faite aux filles, de valorisation du sport à un âge où beaucoup décrochent par une sourde pression culturelle qui veut que les filles, ça ne joue pas au foot. Et puis ce sport est émancipateur, il procure de la joie et tisse des liens de solidarité. Il permet la rencontre de personnes différentes, comme on l’a si bien vu ce 24 juin 2024.

Marie-Laure Guidi, invitée d’honneur, pouvait dérouler l’engagement de la Fondation pour Marseille qu’elle préside. Avant la remise des trophées, elle a lu la Déclaration universelle de la cohésion humaine par l’éducation imaginée par les Femmes de la Méditerranée. Un texte généreux applaudi par les 200 élèves et leurs encadrants.

Merci aux bénévoles, à l’OM, aux infirmières et à… la future mariée !

Merci à l’équipe de Sodexo dont son directeur Pierre-Thomas Jean et l’ardent Nicolas Brodbeck, aux autocars Sumian qui ont offert le transport pour les collèges excentrés, à l’OM et Cécilia Barontini avec sa team avec Thomas Klosowski, Hector Emptaz et Florian Bernet, sans oublier la régisseuse du campus Noure Akkaz.

Il y avait bien sûr les anonymes vêtus d’orange, la couleur de M24, qui ont eux aussi tout donné pour faire de cette journée une fête dont les élèves se souviendront longtemps, les voici : Christine Rabier, Claude Labit, Nathalie Pilch-Bareste, la présidente Muriel Pruvot et le vice-président Dominique Rabier (ainsi que votre serviteur) étaient au four et au moulin. Les infirmières bénévoles Hélène Gérard et Virginie Tardieu ont soigné des tas de bobos. 

Mention spéciale à Lorie Debarge, prof d’EPS à l’Ecole de Provence, qui a coordonné toute la partie sportive… à seulement 15 jours de son mariage ! Il fallait le faire, jongler entre les tableaux des matchs, compter les ballons et lister les élèves… tout en faisant les essayages de robe blanche et en gérant le plan de table. Les collégiennes et ses collègues enseignants lui ont réservé une formidable ovation ! A Marseille, le foot porte toujours bonheur !

3 lycéens et 4 douaniers au sifflet

Merci encore aux arbitres qui ont enquillé les kilomètres de course : parmi eux 3 élèves de seconde (Ilyes Biyi de Saint-Charles Camas, Haroutioun Hatchadourian et Kelyan Hoannessian de ORT-Bramson) en fidélité au principe cher à M24 que les plus grands encadrent les plus jeunes, et quatre douaniers du port de Marseille, membres d’honneur de M24, qui avaient pris un jour de congé pour l’occasion (Denis Terribile, Mehdi Mekadmi, Stéphane Nicolas et Karim Sahraoui). Ca filait droit… au but !

Rendez-vous le 26 septembre au Cercle des Nageurs pour le dévoilement de la saison 3 de M24 Sport Santé. On y retrouvera du foot et l’OM car… on n’arrête pas une formule qui gagne !

110 élèves font le grand plongeon

Ils ont participé au 2e Relais Natation organisé par M24 et le Cercle des Nageurs de Marseille. L’occasion de vivre un cours de natation dans la piscine olympique et même de remporter une course. Avant d’être recrutés par le club ? Eh oui, c’est possible !

« C’est quand même grand ! Et… c’est profond de combien ? » Arrivé de l’école élémentaire du boulevard Barnier dans le 15e arrondissement, ce garçon s’inquiète un peu en découvrant la taille du bassin olympique du Cercle des Nageurs de Marseille : 50 mètres de long et 2,40m de hauteur d’eau. Il est vrai que cet équipement où s’entraînent les nageurs professionnels et les poloïstes en vue des JO a de quoi impressionner les enfants qui ne vont que rarement dans leur piscine de quartier.

Ils participent en ce 23 mai 2024 à la 2e édition du Grand Relais organisée par notre association, en partenariat avec le prestigieux club de natation. Une expérience magique pour ces 110 enfants du CE2 au CM2 et leurs enseignants venus des secteurs de La Castellane, Saint-Barnabé et du Camas. Le site est à couper le souffle. Derrière les baies vitrées s’étire la rade de Marseille avec le Château d’If, le Frioul et le bleu de la mer à perte de vue.

Certains n’ont pas nagé depuis 3 ans

« Pour certains de mes élèves de CM2, c’est la première séance de natation depuis le CE1, confie Sébastien Garzon, professeur à l’école Barnier et directeur de l’association ASC Littoral qui promeut l’apprentissage de la nage chez les enfants des quartiers Nord durant les vacances. A l’âge de 7 ans, beaucoup n’ont jamais mis les pieds dans l’eau. Alors avant d’apprendre à nager il faut les initier à la découverte du milieu aquatique, à s’immerger. » On part de loin pour des enfants qui ont pourtant la mer à 10 mn de bus. Mais la mer, quand on ne sait pas nager, c’est dangereux.

Les 110 élèves sont scindés en deux groupes. Les moins habiles vont avec Frédérique, la maître nageuse du Cercle, qui les équipe de ceintures et de frites pour assurer leur flottaison. L’objectif est de leur faire parcourir 25 mètres, le long du mur où ils peuvent se tenir si besoin.

Les bonnets blancs à la queue-leu-leu

Le directeur de l’école de natation, Pascal Forassassi, prend le deuxième groupe, celui des nageurs supposément confirmés… car quelques-uns prennent le bouillon au premier saut ! Une dizaine de jeunes éducateurs de l’association Le Grand Bain prêtent main forte pour canaliser et surveiller les enfants.

Durant une heure, les exercices s’enchaînent dans un joyeux brouhaha. Les minots s’en donnent à coeur joie, multipliant les courses pour les plus habiles. Du côté des débutants, Frédérique met la pression. « Il faut un peu les bouger, les inciter à faire plusieurs parcours. Mais globalement, je trouve qu’ils se débrouillent bien. » Ainsi voit-on avancer à la queue-leu-leu les têtes coiffées du bonnet blanc collector remis par le Cercle des Nageurs.

« Ils ont tous touché le fond ! »

Une heure plus tard, Frédérique jubile : « Ils ont tous fait le i et ont touché le fond, alors qu’au début certains avaient peur de se jeter à l’eau. » Les enseignantes savourent l’instant, tout comme Dominique Rabier, prof d’EPS en retraite spécialiste de natation et vice-président de M24 : « Il y avait un petit qui avait du mal à nager en début de séance. Puis il a réussi à faire les 25 m en s’accrochant un peu au mur, c’est vraiment bien ! »

Présidente de l’association, Muriel Pruvot rayonne : « Ces enfants vivent un moment inoubliable dans un lieu magique. Notre partenariat avec le Cercle des Nageurs est vraiment très positif. »

Appel aux nageurs de 5 à 10 ans

A la sortie du bassin, Romain Barnier, nageur multi-médiaillé devenu directeur sportif, confirme l’engagement du club au service des enfants des quartiers. Il propose même de relayer un appel du Cercle vers les établissements scolaires adhérents de M24 pour inviter tous les enfants de 5 à 10 ans à participer à la prochaine journée de détection afin d’avoir une chance d’intégrer l’école de natation !

Avant la remise des coupes sur la terrasse surplombant la Méditerranée et la plage des Catalans, 6 nageurs – 3 filles, 3 garçons – par classe participent au relais final. Les élèves de cours moyen de Saint-Barnabé l’emportent, devant les classes de Saint-Charles Camas en 2e et 3e positions, l’école Barnier s’adjuge la 4e place et les plus jeunes de Saint-Barnabé remportent le 5e trophée.

Maman, la coupe a fait un trou dans le sac !

Il est 16h lorsque les enfants repartent vers leurs écoles – les plus éloignés en car grâce à la participation gracieuse de l’autocariste Sumian. Ils ont les cheveux humides et le sourire jusqu’aux oreilles d’avoir vécu une telle expérience. « On peut garder le bonnet de bain ? » Ben oui, c’est cadeau du Cercle ! Un élève de Saint-Barnabé nous montre avec fierté son sac à dos gonflé comme une outre : « C’est la coupe des vainqueurs ! Elle est tellement grosse qu’elle a fait un trou dans le sac ! C’est pas grave. » C’est maman qui va être contente…

Rendez-vous le 24 juin à l’OM Campus

Le dernier rendez-vous sportif de la saison pour M24 se déroulera lundi 24 juin à l’OM Campus. Il regroupera 200 collégiennes issues d’une dizaine d’établissements dans le cadre de l’opération M24 « Le Foot donne des Elles ». En partenariat avec OM Fondation-Treizième Homme, elle vise à permettre la pratique du ballon rond chez les adolescentes des collèges.

Conseils de pros pour être un collégien en bonne santé

180 collégiens ont profité des recommandations d’un médecin, d’une nutritionniste et d’un champion du monde pour mieux manger et bouger.

Les adolescents sont passionnés par ce qu’ils mangent. La preuve en a été donnée vendredi dernier à l’occasion de la conférence intitulée « Alimentation, sport, surpoids : et si on en parlait ? » Elle était proposée par M24 et accueillie par l’ORT- Léon Bramson, établissement adhérent à notre association, situé dans le 10e arrondissement de Marseille.

Après les lycéens l’an dernier, la directrice de l’ORT Vanessa Zeitoun a voulu faire profiter les plus jeunes des conseils des experts réunis pour l’occasion : le docteur Hervé Collado, médecin du sport, la nutritionniste Cécile Capdeville, et le champion du monde de voile, Kevin Fischer. « On se rend compte que les élèves retirent des enseignements précieux pour leur vie de tous les jours« , souligne Mme Zeitoun. « Certains de ceux ayant assisté à la réunion en 2023 font plus attention à ce qu’ils mettent sur leur plateau à la cantine« , abonde une responsable éducative.

L’avalanche de questions qui a suivi l’exposé des spécialistes témoigne en effet de l’intérêt des 180 filles et garçons âgés de 10 à 15 ans rassemblés ce matin-là dans le gymnase. « C’est bien de boire de l’eau le matin ? » Réponse de Cécile Capdeville : « C’est indispensable. L’eau est la seule boisson nécessaire. Attention aux jus de fruits pleins de sucre et encore plus aux sodas dont la consommation doit rester exceptionnelle. » Avec une anecdote qui a surpris les jeunes : « Vous savez que l’Oasis tropical ne doit pas sa couleur aux oranges, mais à une épice, le paprika ? » Mise en garde également sur les boissons « zéro sucre » et « light » : « Elles contiennent beaucoup d’additifs, qui peuvent, à forte concentration, provoquer des troubles digestifs et sont cancérigènes.« 

Le petit-déjeuner oublié…

« C’est bien de devenir végétarien ? » Réponse : pourquoi pas, si on est suivi par un professionnel pour éviter d’avoir des carences en vitamines ou en fer. « Faut-il prendre un petit-déjeuner ? » Absolument ! Or une enquête interne au collège, coordonnée par la professeure Pauline Ollier et réalisée par des élèves de la classe de première spécialité HGGSP (science politique), a révélé que 2 élèves sur 10 partent le ventre vide et que près de 4 sur 10 ne mangent pas tous les matins. A l’arrivée, c’est une majorité des élèves de la 6e à la 3e qui ne petit-déjeune pas tous les jours.

« Ce repas est l’un des plus importants de la journée, il apporte 25% à 30% des besoins journaliers. Si vous le sautez, vous risquez d’être fatigués, de manquer d’énergie et donc de concentration durant les cours« , explique la nutritionniste. Alors comment composer un petit-déj’ équilibré ? « Il faut un produit céréalier mais attention aux céréales qu’on achète au supermarché, elles sont trop sucrées. Mieux vaut du pain sur lequel on peut mettre un peu de beurre et de confiture ou de préférence du fromage. Ajoutez un produit laitier, un fruit et une boisson qui peut être de l’eau.« 

« Et si je bois un café noir, c’est bien ? » interpelle un garçon de 3e. « Pas de problème ! » Mais pas accompagné de viennoiseries qui ne sont pas recommandées. Elles sont trop grasses, trop sucrées. Une bombe énergétique de piètre qualité. Combien d’enfants s’en gavent pourtant le matin et au goûter ? Beaucoup ! Préférez un fruit ou un morceau de pain avec du chocolat.

Le surpoids provoque des maladies graves

Car évidemment, les mauvaises habitudes alimentaires engendrent la prise de poids. En France, un ado sur 5 est en surpoids et plus on vieillit, plus ça s’aggrave avec un adulte sur 2. « Le problème du poids, ce n’est pas une question d’esthétique, prévient Mme Capdeville. Non ! C’est un problème de santé car le surpoids et encore plus l’obésité provoquent des maladies graves. »

Dans l’enquête présentée par Emilie et Volodia, élèves de première, il apparaît encore que 55% des collégiens mangent au fast-food au moins une fois par semaine. C’est beaucoup trop. Et que dire des lycéens qui, de leur aveu même, y vont encore plus fréquemment, surtout à partir du moment où ils ne déjeunent plus à la cantine mais en dehors du lycée…

3 élèves sur 4 font du sport en dehors du collège

Et l’activité physique dans tout ça ? C’est le docteur Collado, chef de service à la clinique Saint-Martin Sport et vice-président de M24, qui en a décortiqué les bienfaits. Les élèves de l’ORT-Bramson ont plutôt la pêche. Est-ce l’influence de leurs formidables enseignantes d’EPS, les volcaniques Catherine Boyer et Emmanuelle Elbaz ? Peut-être… En tout cas, 75% des répondants à l’enquête interne pratiquent un sport en dehors des heures d’enseignement en EPS. Le problème est que ce chiffre a tendance à généralement reculer avec l’entrée au lycée et encore plus à l’approche du Bac.

« En France, on est nuls ! »

Le Dr Collado leur parle cash : « A votre âge, on devrait faire une heure d’activité physique par jour selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé. Mais en France on est nuls ! Sur 145 pays étudiés, on est 130e ! Chez nous 80% des garçons et 90% des filles n’atteignent pas ce niveau d’activité. »

En cause, un emploi du temps souvent surchargé, des cours à rallonge en fin d’après-midi et des devoirs à n’en plus finir quand on entre au lycée. Sans compter l’impact des écrans qui fait que les jeunes sortent beaucoup moins. Le résultat est connu : c’est la cata!

Leur coeur fonctionne moins bien

« Entre les enfants nés avant l’an 2000 et ceux nés après – donc vous-mêmes -, le coeur fonctionne 25% moins bien, alerte le médecin. Il y a des implications au fait que vous soyez moins en forme avec le développement de maladies comme le diabète, l’hypertension artérielle, l’obésité, qui entraînent des maladies cardiaques, des infarctus de plus en plus jeune, des accidents vasculaires cérébraux. N’oublions pas les problèmes « mécaniques » : l’arthrose, l’usure des articulations des genoux et des hanches. Donc on les remplace par des prothèses en métal dès 45 ou 50 ans maintenant. Avant, c’était plutôt à 65 ans… L’activité physique est également importante pour notre santé mentale. »

Ils ont du mal à dormir à cause des… écrans ?

A la surprise des enseignants et des orateurs, plusieurs questions ont porté sur le sommeil. Des enfants de 6e et 5e ont confié ne pas bien dormir, se réveiller souvent et se sentir fatigués. Le médecin y voit indubitablement l’effet négatif des écrans qui stimulent trop le cerveau. « Evitez les écrans deux heures avant d’aller vous coucher, sinon votre sommeil risque d’être de mauvaise qualité.« 

Conclusion du Dr Collado : « Toutes ces maladies entraînent la mort prématurée. Malheureusement, votre génération est peut-être la première qui vivra moins longtemps que celle de ses parents.« 

Un manque de bonne fatigue

Voilà qui fait un peu réfléchir… Kevin Fischer a délivré ses conseils au jeune auditoire fasciné par l’expérience du champion de France et champion du monde de voile. « J’ai débuté la voile à 8 ans et le sport m’a d’abord permis de voir du monde, de faire une activité à l’extérieur. Alors pour vous, quand on vit dans une région comme celle de Marseille, c’est vraiment fantastique. Ensuite mon corps est devenu mon « outil de travail ». Je dois veiller à la diététique, au sommeil. Si vous passez la journée assis à l’école puis que vous vous asseyez sur le canapé ou sur votre lit en rentrant chez vous le soir, au moment de vous coucher, vous ne serez pas fatigués !« 

Quel sport préconisent ces spécialistes ? « Celui que vous aimez ! » répondent-ils en choeur. « Privilégiez le sport que vous pratiquez avec le plus de plaisir« , insiste Kevin Fischer. Et il n’y a pas de mal à changer de sport parce qu’on n’y trouve plus son épanouissement. Tout le monde n’est pas destiné à devenir champion du monde, ou même champion de Provence. On peut s’accomplir dans bien d’autres domaines, heureusement… A condition d’être bien dans son corps.

JO à Marseille : les enfants ont déjà battu les records !

Les 800 élèves engagés jeudi dernier dans les Jeux Olympiques et Paralympiques organisés par M24 Sport Santé n’en sont pas revenus eux-mêmes quand Dominique Rabier, vice-président de l’association, leur a dévoilé la distance qu’ils ont parcourue tous ensemble : 140 tours de la piste d’athlétisme du SMUC soit… 56 kilomètres !

Reportage photo : Claude ALMODOVAR, agence Divergences, pour M24. Tous droits réservés.

C’était le plus gros défi à relever : participer au Grand Relais de 9h30 à 15h sans que jamais le passage de témoin – une flamme en bambou – ne soit rompu. Cette immense course de la solidarité entre élèves, parents et professeurs issus d’établissements ne s’étant jamais rencontrés incarnait à merveille la symbolique de cette 2ème édition de l’opération « Olympisme pour Tous » mise en place par M24.

Même fatigués, les enfants voulaient porter la flamme !

56 bornes donc, pour des tours de piste accomplis parfois à 3 ou 4 courageux et d’autres fois par groupe de 10 ou 15. Les 800 élèves de cours moyen et de collège y ont tous contribué et quand Christine, chronométreuse de l’épreuve, conseillait à un minot de se reposer vu son teint déjà rubicond, le gamin obéissait… une poignée de secondes. Puis, en douce, il s’élançait sur la piste et tentait de s’emparer de la flamme pour la brandir tout en courant les poumons en feu !

Combien de fois d’ailleurs Christine n’a-t-elle pas entendu cette phrase émouvante, traduisant la merveilleuse envie de ces petits Marseillais de toucher du doigt ces JO : « Madame, c’est la vraie flamme des Jeux Olympiques ?« 

Impossible de ne pas participer, de ne pas tout donner pour la beauté du sport accompli sur des installations absolument incroyables prêtées par la Ville de Marseille pour cette journée du 4 avril. Avec ses 8 couloirs tracés au cordeau, la piste rouge en tartan – longue de 400 mètres comme dans la Grèce antique – est irrésistible ! « On va vraiment pouvoir courir sur cette piste? demandait à son arrivée un élève du collège ORT-Bramson. Whaouh ! » A ses côtés, ses professeurs Cathy Boyer et Emmanuelle Elbaz souriaient, heureuses pour lui.

Ce Grand Relais, c’était la cerise sur le gâteau, la dixième épreuve d’un décathlon endiablé qui a vu les minots enchaîner les ateliers : sprint, saut en longueur, lancer de poids de 2 kilos, lancer de précision avec vortex, foot, basket, hand, ultimate, et cécifoot pour faire honneur au para-sport.

A 15h45, une fois le goûter bien mérité offert par M24 avalé, les enfants sont repartis, lessivés mais heureux. « Ils étaient fatigués de s’être dépensés sans compter, témoigne un professeur du collège ORT-Bramson. Ils m’ont supplié de prendre le bus pour rentrer à la Capelette (Marseille 10e) même si ça nous occasionnait un vaste détour. J’ai cédé parce qu’ils ont joué à fond.« 

En bonus, les minots ont testé leurs connaissances via un quizz sur le sport et l’alimentation proposé par Nicolas Brodbeck de la Sodexo. On joue, on se dépense et on s’instruit. Comprenez : la journée était ultra remplie, avec une demi-heure pour avaler le pique-nique avant de repartir au turbin!

Oser, se mesurer, découvrir

Oser faire ce qu’on n’a jamais accompli : du saut en longueur, pour des collégiennes de Saint-Mauront (3e arrondissement). Puis se glisser un instant dans la peau d’un enfant aveugle en se testant au cécifoot, les yeux bandés, sous la conduite de Noé Berenger, le président de la section Handisport du SMUC. Se mesurer ensuite à des élèves qu’on n’a jamais croisés parce que la ville entière les sépare, comme la rencontre entre Notre-Dame de la Viste (15e) et l’Ecole de Provence (8e). Découvrir un site exceptionnel à Marseille, le complexe Jean-Bouin. Faire se rencontrer élèves valides et en situation de handicap issus de classes ULIS ou d’institutions spécialisées.

C’est tout ceci qu’a permis « Olympisme pour Tous ». « Notre objectif est de remettre l’activité physique au coeur de leur quotidien, à l’école bien sûr où ils pratiquent du sport, mais aussi les autres jours et pendant les vacances, rappelle la présidente de M24, Muriel Pruvot, également cheffe d’établissement à Saint-Charles Camas (5e arrondissement). De telles journées représentent des occasions rêvées, mais l’important est de les sensibiliser, ainsi que leurs parents, à faire plus de sport.« 

Car le constat de la santé de nos enfants est inquiétant. La sédentarité gagne du terrain. Déjà en 2015 (date de la dernière étude nationale « Esteban » disponible), 17% des 6-17 ans étaient en surpoids et 4% étaient obèses, avec un taux de surpoids supérieur pour la tranche des 11-14 ans.

Plus de 6h par jour devant les écrans !

Selon cette étude, seulement 1 garçon sur 2 et 1 fille sur 3 entre 6 et 17 ans ont un niveau d’activité physique conforme aux préconisations de l’Organisation mondiale de la Santé (1 heure par jour). Le temps passé devant un écran passe de plus de 3h pour 45% des 6-10 ans à 80% pour les 15-17 ans. En 2023, un jeune sur 2 déclare passer plus de 6 heures par jour devant un écran !

Logiquement, les performances physiques des enfants ont décru. Selon les chiffres du gouvernement en 2023, les enfants ont perdu 40% de leurs capacités cardiovasculaires en 25 ans. C’est très inquiétant pour l’espérance de vie de cette génération qui pourrait nettement reculer.

Notre société est-elle donc en train de perdre la boule ? Il suffisait de voir les visages rayonnants des enfants pour comprendre qu’il est possible d’inverser la tendance. Le sport leur fait du bien, les rend heureux, sur le plan physique comme mental. Dans la vidéo en tête de cet article, Vanessa Zeitoun et Marie-Pierre Chabartier, deux cheffes d’établissement (photo ci-dessus), plébiscitent ces activités également parce qu’elles mêlent les origines, et font tomber les murs qui peuvent séparer des quartiers à l’intérieur de Marseille.

Accompagné de Sophie Delpy, directrice de l’agence Marseille Sud du Crédit Agricole, Nassy Guetrani, responsable de la Fondation du Crédit Agricole partenaire d' »Olympisme pour Tous », a salué cet état d’esprit avant de faire rugir – oui, oui, c’est le bon mot – les 550 élèves de primaire. Comment s’y est-il pris ? En leur demandant s’ils voulaient gagner la magnifique grande coupe en métal doré ornée de lauriers et réservée à l’équipe championne olympique (photo ci-dessous) ! Tu parles qu’ils en avaient envie, Nassy !

Qui a gagné ces JO alors ? L’Ecole de Provence s’est imposée chez les collégiens et l’école Jeanne d’Arc chez les primaires. Chevreul-Champavier, l’ORT et Saint-Mauront complétaient le podium. Saint-Charles Camas a remporté le challenge Sodexo.

Mais l’essentiel était ailleurs : dans le fair-play absolu dont sont capables ces enfants. Ainsi applaudissaient-ils, sans qu’on leur demande, les vainqueurs des autres écoles. Deux jours avant, les 200 lycéens ayant participé à la première journée de cette manifestation aux côtés de 200 personnes en situation de handicap avaient partagé le même état d’esprit. Notre jeunesse est décidément très belle.

D’ailleurs vous, les adultes, les supporters du dimanche et les sportifs d’opérette : prenez-en de la graine ! Faites du sport 5 heures d’affilée, respectez vos adversaires et parcourez avec vos potes et des centaines d’inconnus 56 kilomètres pour établir un record collectif… si vous en êtes capables ! Tout ça juste pour la beauté du sport.

On notera qu’une coupe de champions toutes catégories a été remise aux étudiants de la Faculté des Sciences du Sport pour leur participation : grâce au vice-doyen Rémy Casanova, 35 d’entre eux ont arbitré toutes les disciplines sous un soleil ardent et démontré ainsi leurs grandes capacités à exercer le métier de professeur d’EPS. Mention spéciale au rugbyman Nayssim Belagoune, l’arbitre en chef et coordonnateur du décathlon.

On reviendra en 2025 encore plus fort pour les 3e journées « Olympisme pour Tous », promis ! Car l’esprit des jeux rend nos minots heureux.

Les établissements participants aux journées Olympisme pour Tous 2024 :

Ecoles primaires : Provence, Jeanne d’Arc, Saint-Charles Camas, Chevreul-Champavier, Saint- André Barnier, Saint-Mauront, Saint-Barnabé, Saint-Joseph Viala, Notre Dame de la Viste

Collèges : Provence, Saint-Charles Camas, Saint-Joseph Viala, ORT-Bramson, Saint-Mauront (Vitagliano n’a pu venir)

Lycées : L’Olivier, Edmond-Rostand, Notre-Dame de la Viste, Saint-Charles Camas

Merci à ces personnes formidables !

Merci à Claude Almodovar pour le magnifique reportage photo offert à M24 !

Merci aux partenaires engagés sur ce défi : Fondation du Crédit Agricole Alpes Provence, Fondation Hôpital Saint-Joseph, Aplim EcoleDirecte, Faculté des Sciences du Sport, SMUC, Sodexo, Ville de Marseille.

Merci à Emmanuelle Augustin et Isabelle Petit du SMUC pour leur soutien précieux.

Merci à la Team M24 : Muriel, les deux Christine, Eric, Dominique, Claude, Laetitia, Nathan et Philippe et aux 6 parents d’élèves de Saint-Charles Camas qui ont aidé à l’encadrement des ateliers comme des chefs !

200 lycéens qui s’en rappelleront toute leur vie !

Ces élèves de M24 ont vécu une expérience incroyable en jouant avec des personnes en situation de handicap. Cécifoot, basket fauteuil ou boccia les ont réunis dans le cadre d' »Olympisme pour Tous ». Jeudi, ce sera au tour des collégiens et des primaires.

Louis est en terminale et au moment de repartir vers son lycée, il rayonne en ce mardi après-midi ensoleillé. « J’étais vraiment heureux d’être là. J’ai aimé faire découvrir le rugby à des personnes handicapées. Quand on marquait un essai avec elles, on voyait leur joie incroyable. Et puis le sport est l’un des derniers endroits où il n’y a pas la barrière de la religion ni d’autre chose. » A côté, Victoire, Antoine, Mattéo et Basile approuvent. Ils ont adoré participé au Proman Intégrasports qui s’est allié cette année avec « Olympisme pour Tous » de M24.

« J’ai proposé 20 places, j’ai eu 43 candidatures ! »

Cécile Lemaire, lycée L’Olivier

Organisée dans le cadre de la Semaine nationale Olympique et Paralympique, cette manifestation pilotée par le Stade Marseillais Université Club en était à sa 10e édition, mais c’était la première qui associait les établissements scolaires affiliés à M24 Sport Santé. 200 lycéens ont ainsi fait le déplacement depuis Notre-Dame de la Viste (15e), L’Olivier Robert-Coffy (12e), Saint-Charles Camas (5e) et Edmond-Rostand (6e).

« J’avais proposé 20 places aux lycéens pour participer à cette journée, confie Cécile Lemaire, la cheffe d’établissement de l’Olivier. J’ai eu 43 candidatures ! On les a tous emmenés, car c’est une occasion unique pour eux de découvrir tous les sports liés au handicap. »

  

Pile dans la formation des élèves de première !

Même constat ultra positif pour Gaëlle Loussouarn-Sarrians, professeure d’EPS au lycée Edmond-Rostand (groupe Provence Formation) venue avec son collègue Sylvain Carle et une vingtaine d’élèves de 1re spécialisés en aide à la personne : « On les voit s’épanouir dans un cadre différent. Ils sont très rapidement très à l’aise avec les personnes en situation de handicap. Cela correspond complétement à leur cursus et là, ils sont dans l’action, cela donne du sens à leur formation. »

Romane a ainsi trouvé les échanges fort enrichissants. « Jouer à l’épervier avec eux, c’était stimulant ! » Isabelle Petit, responsable de la Maison Sport Santé du SMUC, qui est la cheville ouvrière d’Intégrasports, boit du petit lait. Avec sa directrice, Emmanuelle Augustin, elles peuvent savourer leur réussite d’avoir fait jouer ensemble quelque 400 personnes d’horizons si différents. Et d’avoir permis à 200 lycéens de porter un regard nouveau sur le handicap. D’ailleurs chacun devra répondre à un questionnaire pour évaluer sa perception de la journée. Eh oui, le travail se poursuit et se bonifie au-delà des terrains !

« Valide ou handicapé, un sportif est un sportif « 

La présidente de l’association M24, Muriel Pruvot, a salué ce formidable élan collectif. Karine Yessad, pour la Fondation Hôpital Saint-Joseph qui était partenaire de cette journée, s’est réjouie de cette occasion « de faire de la prévention et du sport-santé. Faire une journée d’intégration qui mélange les valides et les non valides, les handicapés et les non handicapés, c’est génial. Parce qu’un sportif, c’est un sportif, qu’il soit handicapé ou pas !« 

Du côté des instituts spécialisés dans la prise en charge du handicap venus des quatre coins de Marseille et même du pays d’Aix, le bilan est 100% positif. Les sourires inondent les visages des compétiteurs.

« On remet ça jeudi ! »

Chaque participant s’est vu remettre la médaille commémorative de l’événement et Sophie Delpy, directrice de l’agence Marseille Sud du Crédit Agricole également partenaire de la journée, était aux anges en passant la médaille au cou de tous ces sportifs. « C’est vraiment une réussite magnifique ! Et on remet ça jeudi !« 

C’est vrai Sophie ! Ce jeudi 4 avril, M24 réunira encore plus de 800 élèves pour la 2e journée d' »Olympisme pour Tous ». Après les lycéens, ce sont les collégiens et les primaires qui s’en donneront à coeur joie sur ce magnifique complexe Jean-Bouin, au nom du sport. Et de tous les sportifs !

Les lycéens face aux stupéfiants pouvoirs du cerveau

L’association M24 met en lien des sportifs, des acteurs de santé et les jeunes. Elle a permis aux élèves du lycée St Charles Camas (Marseille, 5e arrondissement) suivant la spécialité SVT de donner du sens à leurs apprentissages. En effet, en Sciences de la Vie et de la Terre, les élèves abordent le fonctionnement du corps humain et la santé. Ce thème intéresse énormément les lycéens.

Le médecin leur dévoile quelques mystères

En classe de terminale spécialité SVT, est évoqué le fonctionnement du cerveau. Les élèves découvrent alors à quel point le cerveau est un organe fascinant! Cette année, grâce à M24, les terminales de St Charles Camas ont pu dépasser le cadre du programme lundi 18 mars, grâce à la venue dans leur lycée du docteur Maxime Delaune, médecin spécialisé dans la rééducation fonctionnelle exerçant à la Clinique Saint-Marin Sport, qui les a aidés à percer quelques-uns des mystères de notre cerveau.

 

Alexis Sanchez a perdu ses deux jambes dans un accident de moto. Avant de rencontrer les lycéens, il a expliqué aux élèves de cours moyen comment la pratique de l’aviron l’a aidé à surmonter son drame. Il espère participer aux JO de Paris.

Il a pu leur expliquer comment cet organe était capable d’adaptation après un accident en leur parlant de la plasticité cérébrale. Les élèves de terminale spécialité SVT avaient préparé cette intervention et avaient de nombreuses questions à lui poser. Le docteur Delaune a su satisfaire leur curiosité avec des exemples concrets qui vont donner plus de sens à leur apprentissage, se félicite la responsable pédagogique du lycée, Marianne Roux.

Comment Alexis a réappris à marcher

Les élèves de première spécialité SVT se sont joints à leurs aînés pour assister à cette intervention. Eux aussi ont montré un grand intérêt pour ce sujet qu’ils n’aborderont pourtant que l’an prochain en classe. Grâce à cette intervention, ils auront déjà acquis de belles connaissances dès cette année!

A la fin de cette intervention, le groupe a été rejoint par Alexis Sanchez, sportif en para-aviron et double amputé des jambes. Membre de l’équipe de France, il s’entraîne au club marseillais de L’Avi Sourire. Alexis a livré un magnifique témoignage sur son parcours, sur la façon dont il a réappris à marcher après son accident de moto voilà quatre ans, et sur la manière dont le sport a été une force incroyable pour lui pour aller de l’avant. « Alexis, par son authenticité et son optimisme, nous a permis de vivre un très beau moment qui restera longtemps dans nos mémoires!« 

« Les élèves sont sortis ravis de cet après-midi riche en enseignements, souligne Mme Roux. Quand le monde extérieur, le monde réel, entre dans l’école, cela est source de moments intenses et cela donne énormément de sens aux apprentissages. Une très belle expérience à vivre.« 

Une expérience que les plus jeunes ont pu également appréciée. En effet, le rameur a rencontré les élèves de cours moyens dans le cadre d’une sensibilisation au handicap. Pour comprendre comment le sport permet d’affronter et surmonter les plus graves accidents de la vie. 

Ce fut un moment d’échange intense. Et comme le dit souvent Alexis aux jeunes : « Si vous avez vos deux jambes, et c’est le cas pour la plupart d’entre vous, j’ai un seul conseil : profitez-en ! Faites du sport ! »

Avec Clara, Arthur et Roselène, le sport rend vraiment plus fort !

Réunis par M24, 250 élèves se sont retrouvés au Vélodrome pour parler des vertus du sport qui permet de surmonter les difficultés de la vie. Ils sont repartis gonflés à bloc après avoir entendu des témoignages incroyables de champion(ne)s.

Le célèbre pédopsychiatre Marcel Rufo en a entendu des vertes et des pas mûres en 50 ans de carrière. Il sait tout des raisonnements adolescents. Pourtant, il n’en est toujours pas revenu de la spontanéité généreuse des 250 jeunes Marseillais qu’il avait face à lui mardi dernier, dans les salons de l’Orange-Vélodrome !

Rassemblés par notre association et sa présidente Muriel Pruvot, avec OM Fondation et le soutien de Sodexo, pour discuter du thème « Comment le sport nous rend plus forts », ces collégiens et lycéens sont venus de 8 établissements et des quatre coins de la ville (Capelette, La Viste, Cabucelle, Saint-Giniez, Saint-Mauront, Castellane, Le Camas…). Face à eux, 3 médecins – le Pr Rufo donc, la Pr Brigitte Chabrol et le Dr Hervé Collado – et deux sportives de haut niveau, la championne de France de natation handisport Clara Mattei, et la footballeuse professionnelle de l’OM Roselène Khezami. Ces dernières ont capté toute la lumière.

Le message d’Arthur, triple médaillé d’or paralympique

Et puis il y avait un bonus à ce plateau d’invités : la présence en visio du triple champion paralympique de ski, Arthur Bauchet. Depuis le Japon, le Varois leur a adressé un message émouvant. Victime d’une maladie qui provoque la dégénérescence musculaire, chacune de ses descentes peut se terminer en crise douloureuse qui arrache des cris au slalomeur, avec les jambes qui vibrent de manière incontrôlable et violente, comme les élèves ont pu le constater sur un reportage.

Celle qui l’a soigné à l’hôpital de la Timone, la professeure Brigitte Chabrol, a témoigné de son courage et malheureusement confirmé qu’il n’y aurait pas de rémission. Un jour, peut-être proche, Arthur Bauchet ne pourra plus skier car ses jambes ne le porteront plus. « Déjà aujourd’hui il se déplace souvent en fauteuil. Mais il a un moral et une volonté incroyables et toute l’équipe de l’hôpital est étonnée et admirative de ce qu’il réussit. » Question d’un garçon : « Mais il ne risque pas de se faire très mal s’il tombe ? » Réponse de la médecin : « Pas plus que n’importe qui. Et je ne suis pas inquiète, il a une musculature qu’aucun de vous n’a, sinon il n’y arriverait pas.« 

Clara, amputée des jambes à l’âge de 9 mois

Le décor était planté pour l’intervention de Clara Mattei. La nageuse marseillaise qui s’est présentée en fauteuil roulant a embarqué toute la salle avec elle. Simplement, elle a raconté sa joie de vivre, de nager, de rencontrer d’autres sportifs et elle s’estime chanceuse de participer aux compétitions.

Une vague d’émotion parcourt l’assistance lorsqu’elle raconte qu’elle a dû être amputée des deux jambes au-dessus des genoux à l’âge de 9 mois à cause d’une maladie qui faisait que ses membres n’étaient plus irrigués aux extrémités. Les doigts ont suivi peu après, la paume de la main est partie également. Les avant-bras sont couturés de cicatrices. Les jeunes spectateurs imaginent les souffrances, se demandent combien de fois on l’a opérée. Ils sont stupéfaits. Aucun pathos chez Clara cependant, elle les fait même rire.

Dispensée de sport car handicapée !

« A l’école, j’étais dispensée de sport, lâche-t-elle. Je pouvais aider les profs à porter les ballons, c’est tout, ou à installer les filets de volley mais je n’y arrivais pas, j’étais trop petite. » Clara a été mise sur la touche des terrains de sport durant toute son adolescence à cause de son handicap.

Alors les questions fusent : « Vous n’êtes pas triste ? » Réponse : « Pouquoi serais-je triste ? Je suis heureuse de pouvoir nager. » « Vous avez toujours accepté votre handicap ? » « A l’adolescence je cachais ma main gauche, puis je l’ai acceptée. » Clara confie qu’au lycée, c’était plus facile qu’au collège, question de maturité des élèves peut-être.

La malice de la nageuse

« Vous n’êtes pas désavantagée quand vous nagez contre des personnes qui ont leurs jambes ? » « Ces concurrents ont en effet leurs jambes mais il ne peuvent pas s’en servir pour se propulser car elles ne fonctionnent pas, du coup c’est un avantage de ne pas avoir de jambes, on tourne plus vite au bout du couloir dans la piscine et ça me permet de gagner. Il n’y a pas que des désavantages à n’avoir pas de jambes ! » lance malicieusement la championne de France.

Les questions sont cash, les médecins s’en amusent tout en louant la spontanéité des élèves. « Et si on vous proposait d’avoir des jambes normales ? » « Je dirais non ! Mes jambes sont très bien. Je garde mes petites prothèses et mes petits moignons ! » Applaudissements et éclats de rire dans la salle, grand sourire de Clara. Le public est conquis.

Nouvelle opération pour supporter ses prothèses

Pour ces adolescents, il est alors bien évident que le sport rend plus fort. Car la Marseillaise qui travaille à l’Hôpital Européen leur confie qu’elle s’est mise tardivement à la natation, qui lui a prodigué de grandes joies : déjà 2 titres de championne de France en 2022 et 2023. Elle se projette vers les Jeux Olympiques 2028 à Los Angeles. Car pour Paris 2024, c’est cuit : depuis cinq mois Clara est en rééducation dans un centre spécialisé à Hyères, dans le Var. Clouée sur son fauteuil.

Elle a dû subir une intervention chirurgicale délicate à l’hôpital de la Conception pour réadapter ses moignons à ses prothèses. C’était devenu trop douloureux, elle ne pouvait plus marcher. Le combat n’est pas encore gagné, mais rien n’arrête Clara. « J’espère rentrer chez moi en avril. » Sept mois de galère pour espérer se passer du fauteuil… Sans se départir de sa bonne humeur.

« Votre génération est plus accueillante que les précédentes »

Le pédopsychiatre Marcel Rufo est subjugué par l’échange. « Votre génération est nettement supérieure aux autres dans la relation au handicap. Vous êtes une génération nettement plus sympathique et accueillante que les précédentes ! » Avant d’ajouter un bémol qui s’adresse à la société française toute entière : « Il reste le handicap cognitif difficile à intégrer. Mais il y a toujours des petites victoires d’une ou deux heures, c’est aussi bien que des médailles olympiques. J’ai vu des enfants autistes apprendre à lire à 30 ans.« 

Roselène, exilée à 14 ans

Installée à côté de Clara, voilà une autre sportive que pas grand-chose ne stoppe : c’est Roselène Khezami, 22 ans, footballeuse à l’Olympique de Marseille. Blessée au pied, elle est venue témoigner de son parcours et du sport qui a transfiguré sa vie. Native de la cité phocéenne, elle a dû quitter ses parents à l’âge de 14 ans pour rejoindre un centre de formation. « C’était dur, j’ai quitté ma zone de confort.« 

Elle a déjà fait 3 saisons à Saint-Malo en D2 et une autre à Orléans. « Ce n’était pas évident à 17 ans d’avoir à gérer son appartement, de se faire à manger, de faire ses lessives, et de ne pas voir sa famille restée à 1200 km. » Puis cette confidence en forme de regret : « Je n’ai pas beaucoup d’amies, parce que quand on joue à un haut niveau, on s’entraîne, on ne sort pas, les écarts sont interdits. Tes amies, c’est ton équipe en fait. »

« Hargneuse, moi ? Non, marseillaise ! »

Roselène a pu rejoindre son club de coeur – l’OM – en juillet dernier et revenir habiter chez ses parents. Objectif : la montée en D1 cette saison. Enorme cerise sur le gâteau, l’arrière latérale devrait jouer la Coupe d’Afrique des Nations l’été prochain sous le maillot de l’Algérie.

« J’ai 3 nationalités, explique-t-elle devant les ados ébahis. Je suis algérienne par ma mère, tunisienne par mon père et je suis française. » Question de votre serviteur : « On dit que vous avez un caractère hargneux sur le terrain, c’est vrai ? » Réponse du tac-au-tac : « Je suis marseillaise !« 

« Je vais là où la joie me mène »

On terminera la conférence avec cette question d’une lycéenne adressée à Clara Mattei : « Où trouvez-vous la force de vous battre ? » Clara : « Je ne me bats pas. Je vis comme toi. Je vais là où la joie me mène. » Comme en ce jour de juin dernier où elle vint nager avec 140 enfants réunis par M24 au Cercle des Nageurs de Marseille (photo ci-dessus).

Mardi soir, dans les salons du Vélodrome, avant de reprendre le car pour retourner dans leurs quartiers, la joie était dans les sourires des filles et des garçons venant prendre la pose à côté de Clara et Roselène. Ce 13 février fut un jour merveilleux pour nos 250 élèves, leurs professeurs, les chefs d’établissement et les partenaires de notre association.

Peu avant la conférence, ces derniers avaient d’ailleurs eu l’occasion d’échanger sur les actions de M24 et de se retrouver pour une mémorable photo de famille sur la pelouse du Vélodrome !

Le recteur d’académie alerte sur la santé des jeunes

La présidente de l’association Muriel Pruvot a déroulé devant les soutiens de M24 un programme ambitieux pour 2024 avec de grands rassemblements sportifs inter-établissements en avril, mai, juin et octobre, une réflexion sur l’e-sport et la poursuite de conférences de sensibilisation dans les écoles.

Une initiative saluée notamment par Michèle Rubirola, première adjointe à la mairie de Marseille, Hervé Liberman, président du Comité régional olympique et sportif, et le recteur d’académie en personne, Bernard Beignier. Il a rappelé l’impérieuse nécessité d’encourager les enfants à pratiquer l’activité physique afin d’endiguer la catastrophe sanitaire qui se profile en raison de la sédentarité, du surpoids et du recul effrayant des capacités cardiovasculaires des 11-17 ans qui, accrochés à leurs écrans, sortent beaucoup moins

Les olympiades militaires ont mobilisé Lacordaire

Participant à l’engouement pour l’année olympique en France, l’état-major de la promotion Louis Pasteur de l’Ecole Lacordaire a organisé le 31 janvier 2024 des olympiades «militaires» avec le Major Michiara, alias Major Gérald, officier des sports au 1er régiment étranger au Quartier Viénot à Aubagne.

Ces olympiades étaient constitués d’un parcours d’obstacles, d’un concours de pompes, et d’un autre de gainage au cours duquel des records internes ont pu être dépassés (10 minutes de gainage par Alban Griffon du Bellay en seconde). Une remise des prix a clôturé cette journée. Le Major Michiara a ainsi pu remettre à Baptiste Turcat, élève en terminale, le prix du grand gagnant des olympiades qui récompensait le meilleur ratio sur les trois épreuves.

Cet événement, notamment coordonné par le professeur responsable de l’éducation physique et sportive à Lacordaire, Jean-Marc Durand, était un moyen de réunir et de rassembler plusieurs dizaines de lycéens autour de valeurs sportives, en fidélité à la devise de l’institution dominicaine : Réussir pour servir.

RÉCOMPENSES ET PRIX DES ÉPREUVES

Baptiste TURCAT  (T5) – Grand Gagnant des Olympiades 2024

GARCONS

PARCOURS D’OBSTACLES :
1° jules PAUCOT (1°5)
2° Foucauld GRISON (T1)
3° Joseph DUFAY (T6)

POMPES MILITAIRES
1° Henry SOLIGNAC (T2)
2° Shamsy-Massi TAZIT (T5)
3° Charly BAYLE (1°4)

GAINAGE
1° Alban GRIFFON du BELLAY (2nd1)
2° Paul CAILLON (2nd4)
3° Baptiste TURCAT (T5)

FILLES

PARCOURS D’OBSTACLES :
1° Ophélie PILORGET (1°7)
2° Emy LIBERAL (2nd7)
3° Adèle CABANE (1°7)

GAINAGE
1° Margot MOLINAS (T4)
2° Camille FOURNIER (T7)
3° Manon d’AGOSTINO (2nd8)

POMPES MILITAIRES :
1° Eva RIVIERRE (2nd3)
2° Adèle CABANE (1°7)
3° Ophélie PILORGET (1°7)