M24 organise le Challenge de Noël 2023 : « Danse avec ton sport ! »

Jusqu’au 10 décembre, M24 invite les enfants et adolescents des écoles partenaires à faire une vidéo dans laquelle ils présentent leur sport en musique. Objectif : être créatif et actif en bougeant un max ! A gagner : des billets pour voir l’OM, des montres connectées sport, des ballons, des t-shirts…

Eh, les enfants et les ados ! ça vous tente de participer au Challenge de Noël 2023 ? Et de gagner de super lots rien qu’en inventant une petite chorégraphie de votre sport préféré ?

M24 SPORT SANTE organise la 2ème édition d’un concours dénommé « Danse avec ton sport ! » du 20 novembre au 10 décembre 2023.

Seuls les élèves du CE2 à la terminale des établissements scolaires conventionnés avec M24 Sport Santé peuvent participer à ce concours. 

1 minute pour présenter ton sport préféré

Ce challenge, organisé avec le soutien du spécialiste de l’impression RISO France, demande aux élèves (seul, à deux ou par groupe de 3 élèves maximum) de faire une vidéo sous forme de chorégraphie pour présenter leur sport préféré. Cette vidéo d’une durée d’1 minute devra être envoyée au plus tard le 10 décembre 2023 à l’adresse mail de M24 : contact@m24sportsante.fr

Lors de l’envoi de la vidéo, il est impératif d’indiquer les noms et prénoms des élèves, la classe et l’établissement scolaire. 

Lutter contre la sédentarité, améliorer sa santé

Le jury présidé par Muriel Pruvot, présidente de M24 Sport Santé, et le docteur Hervé Collado, médecin du sport et vice-président de M24, sera composé d’enseignants et de sportifs. Ils seront attentifs à la valorisation du sport choisi et à l’énergie déployée pour le donner à voir. Car l’objectif de l’association ne change pas : lutter contre la sédentarité et favoriser la pratique de l’activité physique pour améliorer sa santé.

La liste des gagnants sera communiquée le 18 décembre aux chefs d’établissement, qui informeront leurs élèves lauréats. Les prix leurs seront remis par leurs enseignants. Une compilation des vidéos lauréates sera diffusée sur le site M24sportsante.fr et les réseaux sociaux.

Gagne des montres, des places de match, des ballons…

Détails des lots : Montres connectées sport, places de match en ligue 1 de l’OM, tee-shirts, places pour un match de hockey « Les Spartiates », ballons de basket, gourdes, casquettes, goodies OM, Cercle des Nageurs, Spartiates et RISO, etc.

N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations à l’adresse suivante : contact@m24sportsante.fr

« Je suis venu pour vous alarmer » : l’appel d’un champion aux lycéens

Les lycéens de l’ORT-Bramson à Marseille ont rencontré le joueur de water-polo multi-médaillé Alexandre Camarasa ainsi que des soignants. Ils ont décrypté ensemble leurs (mauvaises) pratiques sportives et alimentaires. Il y a du boulot ! Et de l’espoir !

Alexandre Camarasa ne passe jamais inaperçu dans une assemblée. Colosse de 2 mètres et plus de 100 kilos, il trouve en outre toujours le bon mot et le trait d’humour pour accrocher son auditoire. Mercredi 17 mai, face aux quelque 200 lycéens réunis dans le gymnase de l’ORT-Bramson (Marseille, 10e arrondissement) à l’occasion d’une conférence organisée par M24 Sport Santé, ça n’a pas raté.

« Le sport m’a rendu plus confiant et plus serein. Alors je suis venu aujourd’hui pour vous alarmer, car de moins en moins de gens font du sport. » Neuf fois champion de France de water-polo et vainqueur de la coupe d’Europe, l’ancien capitaine de l’équipe de Marseille et de l’équipe de France n’est pourtant pas ici pour faire la leçon. Il a partagé sa joie de faire du sport, comme son inquiétude personnelle. « Je suivais un régime très strict, mon seul écart c’était le dimanche avec deux petites crêpes au Nutella. Puis j’ai arrêté la compétition de haut niveau il y a deux ans et j’ai pris 15 kilos ! Quand je monte des marches, je suis essoufflé. Avant, grâce à ma discipline sportive, je pouvais déplacer des montagnes. Aujourd’hui, je suis devenu une montagne. »

Sodas : l’overdose

Alexandre s’est repris en main, poursuit le sport en équipe 2 de water-polo au Cercle des Nageurs, et a débuté un régime alimentaire. « Quand le corps va, tout va ! » Il a raconté combien il aime manger, par nature et par culture : « Je suis d’une famille italienne pied-noire. Enfant, quand à table je ne me resservais pas, ma mère appelait le médecin ! Qu’est-ce que tu as mon fils ? » L’autodérision fonctionne à plein avec ces ados.

Le message passe d’autant mieux que la classe de première (spécialité HGGSP) a réalisé, sous la conduite de sa professeure Pauline Ollier, une enquête auprès des élèves pour connaître leurs habitudes alimentaires et sportives. Le résultat n’est pas brillant comme on peut le voir dans la vidéo ci-dessus… Mathilde et Lilou, les deux lycéennes rapporteuses, ont brossé un tableau finalement très classique : assez peu de sport en dehors des cours obligatoires, beaucoup de sodas (55% en boivent régulièrement) et de burgers consommés, le petit-déjeuner sacrifié chez près d’un élève sur deux pour rattraper du sommeil, les repas engloutis en moins d’un quart d’heure…

Le coeur des jeunes s’est affaibli

Hervé Collado, médecin du sport et vice-président de M24, a rappelé les effets dévastateurs du mode de vie actuel qui associe sédentarité et surpoids : augmentation du syndrome dépressif, montée en puissance du cholestérol, du diabète et de l’hypertension artérielle dès l’entrée dans l’âge adulte, voire avant. « A l’arrivée, avec le développement de ces pathologies, votre espérance de vie diminue. Votre génération est la première concernée. » Avec un rappel cinglant : « Le coeur est un muscle. Parce qu’il est moins sollicité, parce que globalement vous bougez moins, il est 30% moins fort que chez les enfants d’avant les années 2000. Et les conséquences sur votre santé sont très importantes. »

Trop de sucre, un vrai poison

« On n’est pas là pour être moralisateurs, mais pour vous donner des outils« , ajoute le Dr Collado. Et ces outils, les bons conseils, c’est la nutritionniste Cécile Capdeville (clinique Saint-Martin Sport) qui les fournit. « J’adore moi aussi les burgers, les pizzas et les sodas, mais on ne peut pas manger n’importe quoi ! » Chiffres à l’appui, elle a expliqué aux lycéens la proportion hallucinante de mauvais gras et de mauvais sucre qui farcit tous ces produits. « Evitez les sodas et même les jus de fruits, l’eau est la seule boisson indispensable à notre organisme. Il y a du sucre absolument partout, notre alimentation est trop riche en glucides. » Pour la nutritionniste, l’omniprésence du sucre s’apparente à un poison pour notre organisme.

La régularité dans la prise des repas est essentielle à l’équilibre. Elle souligne l’importance du petit-déjeuner qui devrait représenter 25 à 30% des apports journaliers – « si vous n’avez vraiment pas faim, emportez de l’eau et une banane ou une pomme à manger dans la matinée, voire une barre céréalière de qualité, car votre cerveau a besoin d’énergie« . Et elle insiste sur l’intérêt d’un goûter l’après-midi (10% des apports) afin de moins manger le soir puisque, faute de se dépenser, on va stocker les graisses en dormant.

Faites comme les… Japonais !

Elle préconise 3 produits laitiers par jour, et des fruits et légumes à chaque repas. Ils apportent de bons nutriments et augmentent la sensation de satiété. « Le Japon est le pays où il y a le plus de centenaires et ce n’est pas un hasard. Ils sont à 10 fruits et légumes par jour ! » Le taux d’obésité y est très faible.

Evidemment, les questions ont fusé. Sur les sodas « light » ou « sans sucre ». Cécile Capdeville a fait la liste des additifs, les fameux E150D, E338, E951… « Tous ces produits peuvent donner des troubles digestifs et des cancers quand on en consomme beaucoup. Et on en consomme trop car les occasions de boire sont devenues nombreuses, que ce soit à la sortie de l’école, lors des apéros ou le week-end. » On pourrait ajouter l’habitude, parfois plusieurs fois par semaine, qu’ont pris nos enfants de manger au fast-food ou d’avaler un kebab arrosé de Coca.

Non aux régimes protéinés

Les boissons énergisantes ? « Préférez les boissons énergétiques« . Les régimes protéinés ? « C’est non. Avoir une alimentation équilibrée, avec de la viande blanche et peu de viande rouge, suffit« . La caféine, c’est bénéfique ? « Pas plus de 3 cafés par jour« .

A l’origine de cet échange, la cheffe d’établissement, Vanessa Zeitoun, pouvait savourer. Car elle aussi s’inquiète de l’hygiène alimentaire de ses élèves et des effets négatifs du manque d’activité physique. « Mais avec le dynamisme impulsé par notre participation à M24, on sent que les choses bougent, les comportements sont plus dynamiques. »

Rendez-vous au stade et à la piscine

En témoigne notamment l’enquête interne conduite par les lycéens à l’occasion de cette conférence. Certains ont ainsi pris conscience de la nécessité de modifier leurs comportements.

Et après la réflexion, n’oublions pas le sport ! Prochains rendez-vous les 25 et 26 mai pour le Grand Relais M24 sur le stade Delort, puis le 20 juin au Cercle des Nageurs pour le relais natation. Le collège-lycée de l’ORT y participera en nombre !

Il faudra être en forme. Chacun sait dorénavant comment se préparer, sans forcer, en mangeant modérément, équilibré, et en bougeant un peu tous les jours. C’est pas sorcier !

Les recettes de la Pr Gabrielle Sarlon pour des enfants (et des parents) en pleine santé !

L’inactivité physique et la sédentarité font des ravages chez les jeunes collés à leurs écrans. Leurs capacités cardiovasculaires s’amenuisent et le surpoids qui touche déjà un enfant sur 5 menace leur santé d’adulte. Le mois de mai, avec le retour des beaux jours et les ponts, doit favoriser les bonnes résolutions pour sortir, marcher, jouer. Voici pour M24 le constat et les conseils de la professeure Gabrielle Sarlon, cheffe de service de médecine vasculaire et hypertension artérielle aux CHU Timone et Nord de Marseille (APHM).

3 bonnes raisons de pratiquer une activité physique régulière !

L’activité physique régulière est au centre des messages préventifs et de santé publique. Et pour cause, elle impacte directement ta santé de par ses nombreux bienfaits. La professeure Gabriellle Sarlon, spécialiste des maladies cardiovasculaires à Marseille, en a choisi trois ! Elles permettent au quotidien d’améliorer sa santé.

La santé globale et cardiovasculaire est en quelque sorte la base de tout le reste

Professeure Gabrielle Sarlon : « L’activité physique va permettre de favoriser une sécrétion d’hormones par le corps qui, sur le plan cardiovasculaire, vont entraîner un ralentissement du cœur, une ouverture des artères (ce que l’on appelle une vasorelaxation), pour justement faire baisser la pression artérielle, ralentir la fréquence cardiaque et avoir un bénéfice sur le cœur et les vaisseaux. 

Autre bienfait de l’activité physique : elle favorise une santé mentale équilibrée 

Pr Sarlon : « La 2e bonne raison que je vois, c’est d’avoir des effets réels sur la réduction de la dépression, des troubles psychologiques. Donc à côté du cardiovasculaire, l’activité physique va également permettre d’apporter un bien-être moral et mental. » 

Enfin, il y a la capacité à créer du lien social

Pr Sarlon : « La 3e bonne raison est liée à la réduction de l’isolement. Plutôt que de rester devant les écrans, que l’on soit jeune ou moins jeune à interagir, sortir et faire de l’activité physique peut permettre aussi bien de rencontrer des personnes que de découvrir de nouveaux lieux. »

 

Ne confonds plus « sédentarité » et « inactivité physique » !

Tu es sédentaire ! Tu ne fais pas de sport ! Tu as sans doute déjà entendu ces phrases, à raison ou à tort. Pourtant, souvent dites pour exprimer la même chose, elles n’ont pas exactement le même sens. Comprendre la signification de ces deux termes te permettra par la suite d’analyser les enjeux au niveau de ta santé, l’impact de tes habitudes sur celle-ci, et d’améliorer tes pratiques jours après jours ! Distingue donc : 

  • La sédentarité : 

Pr Sarlon : « C’est vraiment le moment que l’on va passer entre le lever et le coucher, en situation d’immobilité, d’inactivité. Par exemple, on sait que passer plus de 2h assis en télétravail va correspondre à de la sédentarité, et ça, c’est délétère ! Malheureusement, c’est l’obésité qui est la plus associée à cette dernière. Les écrans favorisent aussi les périodes d’inactivité, donc on recommande vivement de se lever toutes les 2h dans ces cas-là. »

  • L’inactivité physique :

Pr Sarlon : « Après, il y a l’inactivité physique. De manière générale, l’activité physique nécessaire correspond à peu près à 150 minutes par semaine, soit environ 4000 pas par jour. Par conséquent, l’inactivité physique, c’est le fait que l’individu va faire moins de 150 minutes d’activité physique par semaine. C’est pourquoi on peut très bien ne pas être sédentaire (être en mobilité toutes les 2h du lever au coucher), et être en situation d’inactivité physique (faire moins de 150 minutes d’activité par semaine).

  • L’activité physique intensive :

Pr Sarlon : « L’activité physique supplémentaire, qui permet d’améliorer encore plus la santé, c’est de faire au moins 3 fois plus que les 150 minutes recommandées, soit environ 10 000 pas par jour. C’est d’ailleurs ce que l’on recommande entre 6 et 17 ans, voire au-delà. »

 

La sédentarité et l’inactivité physique attaquent tous tes organes vitaux !

Tu l’auras compris, la sédentarité et l’inactivité physique n’ont chacune aucun effet positif sur ton corps ! Je te laisse donc imaginer le cocktail mortifère qui se produit lorsque, par tes pratiques, tu les laisses progressivement se mélanger. Que tu sois jeune ou moins jeune, l’addition peut-être  salée ! Il est donc impératif que tu saches que : 

  • Dans le monde entier, les gens meurent de l’inactivité physique 

Pr Sarlon : « Si l’on se réfère à des chiffres internationaux, on estime que le manque d’activité physique serait responsable d’environ 7% de toutes les morts confondues par an dans le monde. Il y a donc vraiment un bénéfice de pratiquer une activité physique, même modérée, pour réduire la mortalité. »

  • Si tu es en capacité d’en faire, tu ne dois surtout pas te priver de faire du sport !

Pr Sarlon : « 4 enfants sur 5 ne pratiquent pas une activité physique quotidienne, et si on regarde les adolescents, cela correspond à peu près à 2 adolescents sur 3 ! Chez les adultes, une personne sur 2 serait en état de surpoids ou d’obésité, un peu plus chez les hommes que chez les femmes. Chez les enfants entre 6 et 17 ans, on est sur des valeurs de surpoids où d’obésité de 17%. C’est près d’1 enfant sur 5! »

  • Tes organes vitaux sont les premières victimes du cocktail mortifère

Pr Sarlon : « C’est quelque chose de très global parce que le fait d’être sédentaire ou de manquer d’activité physique, cela va donc retentir sur le cœur, les vaisseaux on l’a compris, mais aussi favoriser une prise de poids. Cette prise de poids va ensuite avoir un impact négatif sur le foie, les muscles et la graisse. Après, c’est un cercle vicieux qui va faire que finalement, tous les organes peuvent être touchés !  Par exemple, si l’on parle du cerveau, il y a un risque de développer une hypertension artérielle, et celle-ci peut elle-même provoquer une attaque cérébrale. Donc finalement tout est un peu lié. C’est pour ça que le message est principalement le suivant : Avoir une activité physique permet de réduire les décès, toutes causes confondues, et pas uniquement cardiovasculaires ! »

En tant que femme, jeune ou adulte, redouble de vigilance !

Il est vrai que les femmes vivent plus longtemps que les hommes, soit environ 6 ans (Source : Direction de la recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des statistiques, 2020). Plus en détail, il est vrai également que les hommes sont plus touchés par l’obésité. C’est peut-être une des raisons parmi d’autres qui dévie quelque peu ton regard sur une information importante : les femmes sont au premier rang des victimes des maladies liées au cocktail mortifère, et sont plus exposées à ses causes directes ! 

  • Les femmes sont plus sédentaires !

Pr Sarlon : « Les femmes sont plus exposées à un risque de sédentarité et d’inactivité physique que les hommes. Les chiffres que l’on a, c’est 70% de femmes inactives et ou sédentaires, contre 42% des hommes. Les hypothèses qui sont données sont que les femmes vont peut-être plus rester à la maison, alors il y a les tâches ménagères. Vous allez me dire qu’il y a une certaine activité, mais finalement, c’est vrai que le fait de rester à la maison, de moins avoir une activité à l’extérieur va augmenter la sédentarité. »

  • Elles sont davantage victimes des maladies vasculaires !

Pr Sarlon : « On sous-estime le risque cardiovasculaire des femmes alors qu’en France notamment, c’est la première cause de mortalité les concernant. Devant le cancer du sein ! »

  • Sédentarité, inactivité physique et contraception ne font pas bon ménage !

Pr Sarlon : « La sédentarité entraîne des problématiques d’ordre métaboliques, comme l’obésité, le diabète, le cholestérol. Si la femme, jeune, obèse, prend une contraception, et développe par exemple un cholestérol sans le savoir, elle peut s’exposer à de graves dangers ! De même, l’accumulation, par exemple, de la sédentarité, d’un surpoids, d’un tabagisme chez une jeune femme qui utilise une contraception va provoquer une étincelle qui va faire que l’explosion cardiovasculaire va être dramatique ! »

 

1 petit pas chaque jour, 1 grand pas pour ta santé !

C’est par des gestes simples que l’on change ses pratiques de manière simple et agréable. Le temps condamne les inactifs, mais accompagne les volontaires, les motivés désireux de changer les choses. Pour lutter contre la sédentarité et l’inactivité physique, avant même de vouloir te mettre à l’activité physique intensive, adopte des gestes simples :

  • Si tu le peux, pars plus tôt et marche !

Pr Sarlon : « On doit éviter de prendre la voiture dès qu’on a à se déplacer. Essayons d’utiliser les moyens de transport qui nous permettent de faire une activité physique. Je parle bien sûr de la marche et du vélo. Cela me fait penser par exemple à quelque chose que je m’applique : c’est de prendre les escaliers à la place de l’ascenseur ! »

  • Laisse respirer l’écran !

Pr Sarlon : « Luttons contre l’immobilité. Évitons au maximum de rester de façon prolongée devant les écrans, parce qu’il y a à la fois un risque psychomoteur, psychologique mais aussi cardiovasculaire. »

  • Une fois les étapes précédentes réalisées, mets-toi au défi !

Pr Sarlon : « L’activité physique plus poussée et plus intense est recommandée. Pour nous aidez, il serait judicieux de la pratiquer en club ou en collectivité pour avoir ce côté ludique qui aide à l’apprécier. »

CHU La Timone, Marseille

Le Cercle des Nageurs : En route pour les JO !

Le Cercle des Nageurs de Marseille se prépare à de grandes échéances à venir. Les Jeux Olympiques arrivent à grand pas, et le chemin est non sans baïnes et courants d’arrachement. Il est grand temps de se mettre à mal pour peut-être connaître la joie intense de la victoire. Nous étions, accompagnés des élèves de l’Ecole Lacordaire, les invités exclusifs de cette route vers les sommets. Découvrez tout ce qui s’est passé… Play !

Marseille : merveilleuse leçon de vie pour 500 élèves

Ils sont arrivés en rangs serrés de tous les coins de la 2e ville de France en ce premier mardi d’avril sur le vieux stade mythique d’Endoume, au pied de la basilique Notre-Dame de la Garde. Saint-Barnabé (12e), Mazargues (9e), La Cabucelle et La Viste (15e), Saint-Just (13e), La Capelette (10e), La Blancarde (4e), Le Camas (5e), Vauban (6e), le Prado (8e)… Autant d’arrondissements que de quartiers pour illustrer toute la diversité marseillaise, avec des écoles mélangeant élèves valides et en situation de handicap venant participer à cette première journée « Olympisme pour tous » organisée par l’association M24 Sport Santé.

Handi-foot, relais à l’aveugle

Quelque 500 scolaires du CM1 à la terminale avaient donc rendez-vous avec le sport sous toutes ses coutures dans le cadre de la Semaine nationale Olympique et Paralympique. Au menu : des courses de relais à deux avec un élève les yeux bandés, du handi-foot, la découverte de l’aviron pratiqué par Alexis Sanchez, étudiant qui a perdu ses jambes dans un accident de scooter ou de la natation avec Clara Mattei, championne de France 3 nages Handisport, mais également l’initiation au volley, deux tournois de basket endiablés et bien sûr, parce qu’on est à Marseille, 7 tournois de foot (si,si!) acharnés mais à la fin desquels on se tape tous dans la main.

Comme vous le verrez dans le très joli et fort humoristique reportage de Nathan Pulvar en lien de notre article, les élèves ont adoré.

Photographie par Anne-Sophie NIVAL / Hans Lucas

Les enseignants survoltés

Les enseignants n’étaient pas en reste à l’image de la formidable professeur d’EPS du collège-lycée juif ORT-Bramson, Cathy Boyer, et de son énergique consoeur Lorie Debarge du collège-lycée musulman Ibn Khaldoun, qui ont piloté avec brio les tournois de basket : « Ce fut une journée fantastique, les jeunes ont beaucoup appris et échangé entre eux. » Même engouement chez Guillaume Rappelin (Lacordaire) et Alexandre Bartoli (Cours Notre-Dame de France). Stanislas Rinci (La Viste), Cyril Monaggheddu (Sainte-Trinité), Idris Labane (Ibn Khaldoun) et Cédric Follain (Provence) se sont régalé à superviser le foot sous la houlette de Dominique Rabier, vice-président de M24 et responsable de la commission Sport qui était au four et au moulin.

Photographie par Anne-Sophie NIVAL / Hans Lucas

« C’était génial ce que vous avez proposé aux élèves« , se réjouissait la cheffe d’établissement de l’ORT, Vanessa Zeitoun. Son confrère de Saint-Charles Camas, Kléber Corenflos, avait lui aussi les yeux qui pétillaient, et Julien Garnung (La Viste) tout comme Xavier Méry (Sainte-Trinité) n’avaient qu’une envie : rentrer sur le terrain pour pousser leur équipe! Doucement les gars quand même, vous n’êtes plus tout sveltes…

Le capitaine amputé enrhume les lycéens gaillards !

A midi, tous ces enfants et leurs accompagnateurs ont vécu un moment qui compte dans une vie : la rencontre avec des footballeurs amputés de l’US Endoume. Rémi Salas et Jérôme Raffetto, capitaine de l’équipe de France, ont livré un festival dans un match avec une sélection M24 de lycéens où personne ne s’est fait de cadeau, dans un respect total de l’adversaire toutefois. Et quels dribbles, quel but que celui inscrit par Cap’tain Raffetto au terme d’un slalom parmi les lycéens ! Du gruyère votre défense, les minots (à voir dans notre vidéo évidemment) !

Le foot a sorti Rémi du trou

« J’ai rejoint le foot amputé cet hiver, quand Sabri Dhaoudi le manager de l’US Endoume est venu me chercher, confie Rémi Salas. J’étais au fond du trou, ça m’a sauvé la vie. » Sauver la vie : c’est également ce qu’a expliqué cet homme au courage extraordinaire qui s’appelle Alexis Sanchez. Pas celui de l’OM, non.

Cet Alexis-là a perdu ses deux jambes dans un accident voilà quatre ans. C’est lors de sa rééducation avec l’association l’Avi Sourire qu’il a découvert l’aviron dans les bassins de l’Estaque (Marseille 16e). Depuis, il enchaîne les vagues et les kilomètres, et a déjà arraché à la force des épaules plusieurs titres de champion de France et de vice-champion d’Europe. Ce qu’il vise désormais, c’est la qualification aux Jeux Olympiques Paris 2024.

Les partenaires présents à la Journée "Olympisme pour tous"

« Le Monsieur, il a pas de jambes! »

« T’as vu le monsieur, il a pas de jambes mais des cannes en fer ! » Étonnement pour ces deux fillettes de CM1 en cette journée particulière de découvertes. Alexis ne cache jamais ses prothèses. Il se réjouit de la réaction des enfants. Car l’étonnement, c’est justement s’ouvrir à l’altérité, à la différence, et c’est bien un des objectifs de M24 que de favoriser l’inclusion de toutes et tous. Et si on réfléchit bien, lequel d’entre nous n’est pas différent des autres, à un titre ou un autre ?

Quelle leçon de vie et de courage ont ainsi reçue nos élèves ! Surtout quand Alexis regarde les petits courir derrière un ballon et confie : « Je n’ai qu’une envie, c’est les rejoindre. » Ou quand les minots apprennent que Clara Mattei, dont les bras sont atrophiés, est championne de natation. Et, répondant à l’invitation de Jean Castelli, président délégué du Cercle des Nageurs partenaire de M24 et présent ce mardi, Clara a fait une promesse : « Je viendrai nager avec les enfants lors du Relais de Natation le 20 juin dans le bassin olympique. »

Photographie par Anne-Sophie NIVAL / Hans Lucas

Le sport améliore la santé

Eh ouais, rien que ça les amis ! Des champions (on attend aussi le poloïste Alexandre Camarasa et le Cercle des Nageurs va mobiliser ses troupes de médaillés), une piscine prestigieuse qui a vu fleurir les Gilot, Manaudou et Lacourt, pour quelques centaines d’écoliers qui donneront le meilleur. Ce sera donc le 20 juin.

Mais au fait, au-delà de la beauté du geste et de la nécessaire solidarité qui fait la beauté de la vie, pourquoi toute cette énergie au service de la jeunesse ? Parce que sa santé pose question, comme l’a rappelé le président de M24, Xavier Méry : « Les élèves ont pu se rendre compte de la difficulté que peut représenter le handicap, et comment le sport peut être un moyen d’améliorer sa santé.« 

Les chiffres sont effarants

Les chiffres sont effarants avec un quart des jeunes de 11 à 17 ans en surpoids ou obèses. L’inactivité fait des ravages, 49% d’entre eux présentent un « risque sanitaire très élevé » selon l’ANSES (étude en 2020) en raison d’une sédentarité accrue par une consommation immodérée des écrans et d’un effondrement de la pratique sportive hors école, avec moins de 20 minutes par jour quand la recommandation est de 60 minutes. C’est de ce constat terrible pour nos enfants qu’est née M24. Pour ne pas accepter l’inacceptable.

Vice-président de M24, le docteur Hervé Collado voit se profiler la catastrophe : « Cette génération est peut-être la première qui vivra moins longtemps que celle de ses parents, notamment à cause de toutes les maladies engendrées par le surpoids et l’inactivité. » TOUS les spécialistes tirent la sonnette d’alarme : nos enfants vont payer cher leur inactivité.

Photographie par Anne-Sophie NIVAL / Hans Lucas

Raffetto digne de Payet (une jambe en moins)

Philippe Blua, directeur général de l’Hôpital Européen, souligne cette nécessité de prendre le taureau par les cornes et alerte sur la flambée des maladies chroniques comme le diabète : « Un des éléments pour éviter de tomber malade, c’est la pratique du sport. » A l’Hôpital Saint-Joseph, le directeur-adjoint Florent Rovello ne dit pas autre chose quand il rappelle que le sport est devenu un recours fondamental pour sortir de la maladie. Et puis il fallait le voir, lui l’ancien footballeur d’Endoume, regarder avec des yeux ébahis la performance des footballeurs amputés, quand Jérôme Raffetto claque une reprise de volée digne de Dimitri Payet ! « Quand tu vois leur énergie, et ce qu’ils font avec une jambe en moins, tu arrêtes de te plaindre de tes misères du quotidien et tu te bouges! »

Photographie par Anne-Sophie NIVAL / Hans Lucas

La joie dans les yeux des enfants

Qu’ajouter ? Sinon que le bonheur était dans le stade hier pour des centaines de gosses et leurs éducateurs. Il faut dire que tous étaient sous bonne protection, celle de la Bonne Mère de tous les Marseillais, quelles que soient leurs origines.

Ajouter aussi qu’on avait le cœur qui battait la chamade quand les enfants ont explosé de joie à l’annonce des résultats des tournois, car finalement presque tous les établissements participants (1) sont repartis avec une coupe. Le bonheur étincelait dans leurs cris, dans leurs yeux, dans leurs « merci » (oui, oui, ils savent dire merci…).

Cheerleaders, une autre façon de faire du sport

Bon, il est temps à notre tour de remercier les fantastiques personnes qui ont animé cette journée : les 24 collégiennes de Sainte-Trinité qui ont donné un magnifique spectacle de cheerleaders (leur groupe coaché par leur surveillant et bientôt prof d’EPS Alexandre s’est constitué dans le cadre des activités de M24), aux élèves de première de ce même lycée qui ont arbitré les matchs des primaires, à tous les enseignants présents – mention spéciale à Céline Herzog, Christine Rabier, Lorie Debarge et Cyril Monaggheddu qui ont été fantastiques -, à Ismaël Mekhdelouf de l’institution Vitagliano-Apprentis d’Auteuil qui a organisé un stand d’initiation aux premiers secours avec ses élèves.

Cathy Boyer avec sa collègue de l’ORT, Lorie Debarge pour Ibn KHaldoun et Cédric Follain de l’Ecole de Provence. Photographie par Anne-Sophie NIVAL / Hans Lucas

Chapeau aux parents d’élèves qui ont pris une demi-journée, merci à Sabri et Ramzi Dhaoudi de l’US Endoume, à la Ville de Marseille qui a mis le terrain à disposition, à nos partenaires qui ont fait le déplacement à l’image des hôpitaux Européen et Saint-Joseph, du Cercle des Nageurs avec Jean Castelli et Morgane Mascret, d’Ecole Directe et de son président Yves Blisson, des Spartiates avec Richard Crouzet, d’Adda Abdelli l’auteur de la série « Vestiaires » sur France 2, d’Adèle Stern, project manager pour les JO 2024 dans le Sud de la France représentant Cédric Dufoix… Clin d’oeil à l’équipe M24 mobilisée sur le pré (Xavier Mery, Dominique Rabier, Baptiste Boulan, Laetitia Delouis, Nathan Pulvar) Sports Elite Jeune a fourni en guise de souvenirs des balles très appréciées à tous nos jeunes compétiteurs.

UN IMMENSE MERCI A NOS PHOTOGRAPHES PROFESSIONNELS QUI ONT OFFERT LEURS TEMPS ET LEUR TALENT A M24 : ANNE-SOPHIE NIVAL ET CLAUDE ALMODOVAR

Dominique et Christine Rabier. Photographie par Anne-Sophie NIVAL / Hans Lucas

Les 25 et 26 mai, on y retourne !

Pour terminer, une dernière info : on remet le couvert les 25 et 26 mai au stade Delort avec la quinzaine d’établissements engagés dans M24 Sport Santé pour un méga Relais sur la piste des championnats de France d’athlétisme. Parce que notre credo est double : 1- le sport change nos vies, celle de nos enfants en les poussant à faire du sport ! 2- à Marseille, on craint dégun !

(1) Les établissements scolaires ayant participé à cette journée sont : Sainte Trinité, Notre Dame de la Viste, Provence, ORT Bramson, Lacordaire, IBN Khaldoun, Notre Dame de France, Sainte Marie Blancarde, Saint Barnabé, Saint Charles Camas, Jeanne d’Arc, Vitagliano-Apprentis d’Auteuil

2h d’EPS par semaine, ce n’est pas assez : Parole de médecin !

Pourquoi est-ce si dur de se mettre au sport ? Pourquoi faut-il s’y mettre tôt ? Et surtout, comment s’y mettre ? Le Docteur Hervé Collado répond à toutes ces questions dans une interview où l’on parle vrai. La vérité et rien que la vérité. Vous serez surpris de voir à quel point celle-ci peut changer votre pratique du sport, et votre vie. Play !

Les Français font de plus en plus de sport, enfin !

Tous autant que vous êtes, vous n’êtes qu’a 4 séances par mois d’être un sportif régulier et épanoui ! 78 % des jeunes l’ont déjà compris… Il ne reste plus qu’à convaincre les retardataires. Surprenant est l’impact de la crise sanitaire et des événements sportifs sur leur potentielle prise de conscience. Faisons un rapide tour d’horizon.

Mesurer la pratique sportive selon les types de sports et les différents profils d’individus, analyser ses évolutions à intervalle régulier, évaluer les effets de la crise sanitaire sur celle-ci, connaître les éléments la favorisant, et mettre en lumière le rôle déterminant des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 sur cette pratique :

voici les nombreuses missions du Baromètre National des Pratiques sportives 2022. 

Découvrons tout cela ensemble !

 

Les pratiquants réguliers : des exemples à suivre

Comment inciter une personne sédentaire ou un pratiquant occasionnel, à devenir un pratiquant régulier ?

C’est simple. Si vous avez réalisé au moins 52 séances d’activité physique ou sportive au cours des douze derniers mois, soit une fois par semaine en moyenne, vous l’êtes officiellement.

Mais vous l’imaginez bien, tout le monde n’est pas dans ce cas, c’est pourquoi il faut féliciter ceux qui ont franchi le pas, et encourager les autres à le faire.

 

Des résultats encourageants 

60 % ! C’est le nombre de Français de 15 ans et plus ayant pratiqué une activité physique et sportive régulière, soit une évolution de 6 % par rapport à 2018.

En quatre ans, la pratique sportive régulière a donc connu une hausse significative, surtout lorsque l’on connaît les difficultés à inciter aux changements de pratiques positives. 

Nous pouvons dire un grand « Merci ! » à la marche et la randonnée, qui ont de nouveau fière allure !

 

 
Bravo les filles, allez les gars !

Les jeunes filles et femmes françaises sont actives ! Le constat est net et précis : en 2022, 58 % des femmes sont des pratiquantes régulières d’une activité physique ou sportive, soit 7 points pris depuis 2018.

À contrario, les hommes marquent le pas, mais obtiennent tout de même des chiffres encourageants. Si en 2022, 62 % des hommes de 15 ans et plus ont pratiqué une activité physique régulière, c’est « seulement » 5 % de plus en quatre ans.

On vous l’accorde, nous sommes un peu durs(es) avec eux. Les filles, les garçons, continuez ainsi !

 

Le sport, on veut bien, mais autrement !

La manière de pratiquer évolue. En effet, la crise sanitaire a laissé derrière elle des empreintes tenaces qui impactent la pratique sportive. Quelle surprise! La montée en puissance du télétravail modifie ces pratiques puisque 30 % des actifs en télétravail déclarent que le fait de travailler à distance a augmenté leur pratique sportive.

Personne ne souhaite une autre crise évidemment, mais chaque crise doit permettre de faire mieux qu’hier. C’est le principe même d’évolution. Heureux sommes-nous de constater quelques rares effets positifs ! 

Par ailleurs, la santé est plus que jamais au cœur des raisons premières de faire du sport. 

 

Les structures sportives, ne nous abandonnez pas !

L’inscription en club n’est cependant pas toujours accessible. Trois Français sur dix se sont vu refuser une inscription en club ou en association au cours des cinq dernières années. Malheureusement, ceux qui trinquent sont les bas revenus. A ce titre, les jeunes sont particulièrement touchés, puisqu’il s’agit de 46 % des 15-24 ans, et 48 % des étudiants. 

C’est un constat alarmant, lorsque l’on sait que les bonnes pratiques s’acquièrent le plus souvent et plus aisément durant la jeunesse, et que la pratique sportive soutenue joue un grand rôle dans notre état de santé futur. Comme dirait un grand commentateur sportif : Pas ça ! Pas après tout ce que vous avez fait ! 

De grâce, continuez à tendre la main aux jeunes.

 

 

Il y a toujours de bonnes, et des vrais raisons de faire ou de ne pas faire.

Chez les jeunes comme les moins jeunes, les contraintes professionnelles, scolaires, familiales, mais aussi le coût sont les principaux freins à une augmentation de la pratique sportive. Par ailleurs, 29 % des personnes sondées ne pratiquent pas, car elles estiment que cela coûte trop cher. 

Surprenant : l’âge, l’état de santé et le manque d’envie ne représentent que 15 %.

 

Les Jeux Olympiques : Un intérêt relatif mais…la preuve que les choses avancent

C’est toujours ça de pris !

59 % des Français envisagent de regarder les JO de Paris 2024, soit 1 % de plus qu’en 2020. Parmi eux, 50 % n’envisagent pas d’aller au stade afin de vivre l’évènement en présentiel, mais plutôt de le vivre à la télévision ou sur internet. 

Le sport féminin, à raison, gagne en légitimité auprès des spectateurs. Selon ce baromètre, 71 % des personnes intéressées par les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont l’intention de suivre autant le sport féminin que masculin.

 

 

Cependant, en analysant plus finement les données, l’intérêt pour le sport féminin ou le sport masculin est très genré : 15 % des femmes indiquent vouloir regarder uniquement du sport féminin, contre 2 % des hommes. Parallèlement, 29 % des hommes déclarent un intérêt exclusif pour les sports masculins, contre 10 % des femmes. Les Jeux Paralympiques, eux, seront plutôt bien suivis. Près de la moitié des Français envisagent de les regarder.

Mais les Jeux Olympiques et Paralympiques sont également l’occasion de découvrir des sports méconnus, originaux pour le coup, mais non moins intéressants. 60 % des Français pensent profiter des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 pour découvrir de nouvelles disciplines qu’ils ou elles ne suivent pas habituellement. 

En somme, le fait que les Jeux se déroulent en France n’a pas un impact significatif si l’on se fit exclusivement à l’enquête, mais on observe des changements encourageants, notamment ceux liés aux modes de pensée. 

Ainsi, le baromètre national des pratiques sportives nous a fourni des données appréciables. Sur 4023 personnes interrogées, des résultats encourageants sont à mentionner. De l’évolution positive de la pratique sportive des Français en 2022, l’écart se resserrant entre hommes et femmes dans la pratique sportive, cette pratique plus importante parmi les catégories sociales plus modestes, la montée en puissance du télétravail modifiant celle-ci, en passant par l’impact des Jeux Olympiques sur la vision du sport des Français; De nombreux chiffres ont mis en lumière des progrès évidents, et des axes d’amélioration persistants. Pour ceux qui souhaitent découvrir d’autres chiffres interessants, vous pouvez vous rendre sur le site web de l’Institut National de la Jeunesse
et de l’Education Populaire (INJEP), en cliquant
ici .

Concernant les pratiques, il a été identifié que les filles font plus de danse, de gymnastique, de sports aquatiques et nautiques, de marche et de course. Les garçons, eux, font davantage de sport de cycle et collectifs. 

Cela étant dit, mesdames, mesdemoiselles, osez rouler sur la jante, et faites la passe ! Messieurs, mesdamoiseaux, plongez, courez, dansez maintenant !

Nathan PULVAR IPHAINE