Danse avec ton sport : un concours du CE2 à la terminale

Qui succédera aux 3 collégiennes de l’établissement ORT-Bramson victorieuses du challenge vidéo « Danse avec ton sport » 2023 ?

Du 12 au 30 novembre 2024, nous invitons tous les élèves du CE2 à la terminale scolarisés dans une école, un collège ou un lycée adhérent à M24 à réaliser une petite chorégraphie pour mettre leur sport préféré en valeur, ceci à travers une courte vidéo accompagnée d’une musique de leur choix.

Claude ALMODOVAR

Football, basket, ping-pong, équitation, natation, danse, hockey sur glace, athlétisme, volley, pétanque, break dance, judo, tennis… tous les sports sont admis, même les plus confidentiels ! Pourvu que ça bouge et que l’activité physique au service de la santé soit valorisée. 

Essayez d’être inventifs et de vraiment danser votre sport à fond ! Nous allons primer l’originalité et l’énergie déployée !

Photo Claude ALMODOVAR

De nombreux lots sont à gagner : un babyfoot, un bon d’achat JD Sport de 100 euros, un kit de ping-pong, 6 places pour le match OM-Strasbourg, des places pour un match des Spartiates, le kit natation du Cercle des Nageurs, des goodies OM, des cadeaux Sodexo, Crédit Agricole, Riso, un bon cadeau de L’Avi Sourire pour une initiation à l’aviron, des tee-shirt collectors des Jeux Olympiques Paris 2024, des tee-shirts M24… (liste des récompenses non contractuelle).

Bref : ça vaut le coup de participer !

Remise des récompenses avant Noël

Le jury présidé par Muriel Pruvot, présidente de l’association, composé des membres du bureau de M24, se réunira le 6 décembre et la liste des gagnants sera communiquée entre le 9 et le 10 décembre sur notre site internet et sur notre compte Instagram.

Les lots seront remis aux élèves vainqueurs via les établissements scolaires entre le 11 et le 18 décembre.

Photo Claude ALMODOVAR

Voici les règles à respecter pour participer au challenge vidéo 2024 « Danse avec ton sport » :

  • Seuls les élèves des établissements adhérents à M24 peuvent participer (les élèves seront informés du concours par le chef d’établissement ou leurs enseignants à partir de début novembre 2024 ou par voie d’affichage ou en se rendant sur notre site M24 Sport Santé).
  • La vidéo envoyée ne devra pas excéder 60 secondes
  • Le message l’accompagnant devra obligatoirement comporter les noms des élèves, leur classe et le nom de l’établissement, ainsi qu’un numéro de téléphone et/ou une adresse mail de la famille des élèves
  • Le tout devra être adressé à M24 Sport Santé entre le 12 novembre et le 30 novembre au plus tard par mail : nathalie.pilch@m24sportsante.fr OU par message privé via Instagram M24 Sport Santé. Pas sur les deux canaux. Il est recommandé d’éviter les fichiers trop lourds.
  • On peut se filmer seul, à deux ou à trois élèves maximum
  • Une seule vidéo est autorisée par élève ou groupe d’élèves
  • Les noms des lauréats seront publiés sur le site internet de M24 et sur les comptes Instagram et Linkedin à partir du 10 décembre. M24 se réserve le droit de diffuser certaines vidéos, sauf mention express d’un refus de diffusion par les participants. Cette mention n’empêche nullement de participer au challenge.
  • Les lots seront transmis aux établissements scolaires entre le 11 et le 18 décembre

Nos filles, le foot, l’OM : c’est Marseille bébé !

Celui qui a dit que les filles n’aiment pas jouer au foot n’a jamais mis les pieds à Marseille. Car elles adorent ça ! Preuve en a été donnée ce 24 juin dans le temple local du foot féminin, l’OM Campus. Un vrai feu d’artifice de buts, de congratulations, de cris de victoire signé M24.

Avec en toile de fond les collines de Marseilleveyre d’un côté et la Bonne Mère de l’autre, l’écrin de verdure synthétique a accueilli le premier tournoi intitulé « Le foot donne des Elles ». Réservé aux collégiennes des établissements adhérents à M24, il a été organisé en collaboration avec l’Olympique de Marseille qui soutient depuis un an notre initiative d’ouvrir la pratique du ballon aux filles.

« Pardon, tu n’as pas mal ? »

200 joueuses de 10 à 15 ans se sont ainsi retrouvées sous un soleil ardent pour aller décrocher la coupe. Chacune de 18 équipes a livré entre 6 et 7 matchs de dix minutes. Etait-ce trop ?

Mais non ! Déterminées comme des lionnes, préparées et coachées par leurs professeurs d’EPS, ces élèves ont fait montre d’une ardeur farouche. Et vous savez quoi ? Quand l’une faisait tomber son adversaire, elle lui disait « Pardon, ça va, tu n’as pas mal ? » Et s’il n’y avait pas de pitié dans la lutte pour le ballon, on n’entendit jamais les jérémiades – voire pire – que l’on trouve souvent dans les rencontres masculines. Franchement, ces filles nous ont donné une leçon de fair-play, d’énergie, de joie. Jusqu’à la remise des coupes où toutes les équipes s’applaudirent mutuellement et chaleureusement.


Ibn Khaldoun-Lacordaire : une équipe inédite !

Pour illustrer notre propos, on va vous raconter une scène magnifique. Quand le collège catholique Lacordaire débarqua de son 13e arrondissement au stade de Mazargues, il leur manquait 4 élèves pour composer l’équipe attendue sur le tournoi des 4e-3e. Idris Labane, le prof du collège musulman Ibn Khaldoun du 15e arrondissement, avait prévu 4 remplaçantes. Ni une ni deux, il discute avec ses élèves, qui acceptent de faire cause commune avec Lacordaire. Et voici nos huit jeunes filles – 4 et 4 – ne se connaissant pas mais se tapant la bise illico, avant de revêtir la même chasuble jaune pour affronter leurs adversaires.

A l’OM, « on est très fiers »

« Ce tournoi, c’est tout ce qu’on a envie de voir en ce moment, souligne Cécilia Barontini, directrice de Treizième Homme, l’entité sociale de l’Olympique de Marseille qui a mis à disposition ses équipes et le campus. On a le plaisir d’accueillir ces établissements qui représentent l’enseignement public et l’enseignement privé de toutes les confessions. On est très fiers, et je pèse mes mots ! Car vraiment, ça nous fait chaud au coeur de recevoir ce tournoi. C’est le premier, et il y en aura d’autres !« 

« C’est trop bien ici, témoigne une blondinette échevelée de l’Ecole de Provence. Et en plus on joue beaucoup de matchs ! » Toutes les participantes finiront la journée rincées, c’est sûr ! Véronique Brunel, cheffe d’établissement du collège Saint-Mauront situé dans le quartier éponyme face à la cité Félix-Pyat (3e arrondissement) réputé le plus pauvre d’Europe, renchérit : « Il est très important que nos élèves voient qu’on les encourage dans la pratique du sport. C’est important pour leur santé, pour leur sociabilité, pour découvrir un sport mais aussi des camarades d’autres établissements. »

L’alchimie autour du sport fait des merveilles

Vanessa Zeitoun, directrice de l’ORT dans le quartier populaire de la Capelette (10e arr.), est sur la même longueur d’onde. Au fil du temps, on perçoit bien une des vertus des réunions sportives orchestrées par M24 : elles offrent à des établissements, leurs élèves, leurs enseignants et leurs directions, l’opportunité de nouer des contacts qui auraient été impensables autrement. Ils sont précieux. Tout ça, cette alchimie constructive autour du ballon et plus globalement du sport mis au service de la santé des enfants, c’est Marseille bébé !

Partenaire historique de M24, le doyen de la Faculté des sciences du sport (Aix-Marseille Université) a, lui aussi, poussé une pointe jusqu’à l’OM Campus. « C’est assez remarquable de trouver au même endroit des centaines de jeunes filles qui sont d »horizons différents, de culture différentes, s’enthousiasme le professeur Christophe Bourdin. Ce sont toutes ces valeurs du sport que nous essayons de développer avec nos étudiants, valeurs qu’on retrouve ici.« 

Provence et St Joseph Viala vainqueurs, St-Charles Camas et St-Mauront challengers

Thomas Klosowski a des yeux partout au bord des quatre terrains où s’époumonnent les minottes. Cheville ouvrière de ce tournoi pour l’OM (avec Hector Emptaz et Florian Bernet), il se régale des dribbles et boulets de canon : « C’est d’un bon niveau, confie-t-il un peu étonné. Il y a des collégiennes qui s’en sortent très bien !« 

Les parties sont âprement disputées. Les élèves s’entraînent depuis des semaines, voire des mois, dans la cour de leur collège, dans la perspective de ce jour. A 15 heures, les résultats tombent. L’Ecole de Provence s’impose d’un cheveu devant Saint-Charles Camas chez les 6e-5e après une longue séance de tirs au but. Le collège juif ORT-Bramson grimpe sur le podium après un match enfiévré contre Lacordaire. Les établissements Henri-Wallon, Vitagliano-Orphelins Apprentis d’Auteuil, Elsa-Triolet et Ibn Khaldoun composent le reste du tableau.

Chez les 4e-3e, c’est Saint Joseph Viala qui décroche la première place en s’imposant difficilement cependant devant Saint-Mauront. Le collège Henri-Wallon remporte la petite finale face à Ibn Khaldoun. Saint-Charles Camas, Provence, Elsa-Triolet et l’alliance Ibn Khaldoun-Lacordaire complètent le classement.

Elles ont joué contre l’OM !

Cerise sur le gâteau, toutes ces collégiennes ont pu se mesurer aux U10 de l’OM pour les 6e-5e et aux U12 pour les 4e-3e. Ces joueuses recrutées par les sélectionneurs du club s’entraînent plusieurs fois par semaine sur l’OM Campus. A 10 ans, leur niveau est déjà époustouflant.

Dur dur pour nos collégiennes car les Olympiennes font trembler les filets à tour de bras ! Mais c’est également important pour ces élèves de jouer contre le « vrai » OM et de comprendre aussi le niveau d’investissement nécessaire pour évoluer à haut niveau. « Cela représente une très bonne expérience« , se réjouit Idris Labane (Ibn Khaldoun).

Au moment de la remise des coupes, Muriel Pruvot, présidente de M24, et Dominique Rabier, vice-président chargé du sport, pouvaient savourer la réussite de cet incroyable programme sportif autant que social déployé depuis l’automne avec le soutien de l’OM. Il a été suivi au-delà des espérances puisque 10 collèges l’ont déjà rejoint.

Du foot, mais pas que…

Vous l’aurez compris, il ne s’agit évidemment pas que de foot. Mais aussi de place faite aux filles, de valorisation du sport à un âge où beaucoup décrochent par une sourde pression culturelle qui veut que les filles, ça ne joue pas au foot. Et puis ce sport est émancipateur, il procure de la joie et tisse des liens de solidarité. Il permet la rencontre de personnes différentes, comme on l’a si bien vu ce 24 juin 2024.

Marie-Laure Guidi, invitée d’honneur, pouvait dérouler l’engagement de la Fondation pour Marseille qu’elle préside. Avant la remise des trophées, elle a lu la Déclaration universelle de la cohésion humaine par l’éducation imaginée par les Femmes de la Méditerranée. Un texte généreux applaudi par les 200 élèves et leurs encadrants.

Merci aux bénévoles, à l’OM, aux infirmières et à… la future mariée !

Merci à l’équipe de Sodexo dont son directeur Pierre-Thomas Jean et l’ardent Nicolas Brodbeck, aux autocars Sumian qui ont offert le transport pour les collèges excentrés, à l’OM et Cécilia Barontini avec sa team avec Thomas Klosowski, Hector Emptaz et Florian Bernet, sans oublier la régisseuse du campus Noure Akkaz.

Il y avait bien sûr les anonymes vêtus d’orange, la couleur de M24, qui ont eux aussi tout donné pour faire de cette journée une fête dont les élèves se souviendront longtemps, les voici : Christine Rabier, Claude Labit, Nathalie Pilch-Bareste, la présidente Muriel Pruvot et le vice-président Dominique Rabier (ainsi que votre serviteur) étaient au four et au moulin. Les infirmières bénévoles Hélène Gérard et Virginie Tardieu ont soigné des tas de bobos. 

Mention spéciale à Lorie Debarge, prof d’EPS à l’Ecole de Provence, qui a coordonné toute la partie sportive… à seulement 15 jours de son mariage ! Il fallait le faire, jongler entre les tableaux des matchs, compter les ballons et lister les élèves… tout en faisant les essayages de robe blanche et en gérant le plan de table. Les collégiennes et ses collègues enseignants lui ont réservé une formidable ovation ! A Marseille, le foot porte toujours bonheur !

3 lycéens et 4 douaniers au sifflet

Merci encore aux arbitres qui ont enquillé les kilomètres de course : parmi eux 3 élèves de seconde (Ilyes Biyi de Saint-Charles Camas, Haroutioun Hatchadourian et Kelyan Hoannessian de ORT-Bramson) en fidélité au principe cher à M24 que les plus grands encadrent les plus jeunes, et quatre douaniers du port de Marseille, membres d’honneur de M24, qui avaient pris un jour de congé pour l’occasion (Denis Terribile, Mehdi Mekadmi, Stéphane Nicolas et Karim Sahraoui). Ca filait droit… au but !

Rendez-vous le 26 septembre au Cercle des Nageurs pour le dévoilement de la saison 3 de M24 Sport Santé. On y retrouvera du foot et l’OM car… on n’arrête pas une formule qui gagne !

Avec Clara, Arthur et Roselène, le sport rend vraiment plus fort !

Réunis par M24, 250 élèves se sont retrouvés au Vélodrome pour parler des vertus du sport qui permet de surmonter les difficultés de la vie. Ils sont repartis gonflés à bloc après avoir entendu des témoignages incroyables de champion(ne)s.

Le célèbre pédopsychiatre Marcel Rufo en a entendu des vertes et des pas mûres en 50 ans de carrière. Il sait tout des raisonnements adolescents. Pourtant, il n’en est toujours pas revenu de la spontanéité généreuse des 250 jeunes Marseillais qu’il avait face à lui mardi dernier, dans les salons de l’Orange-Vélodrome !

Rassemblés par notre association et sa présidente Muriel Pruvot, avec OM Fondation et le soutien de Sodexo, pour discuter du thème « Comment le sport nous rend plus forts », ces collégiens et lycéens sont venus de 8 établissements et des quatre coins de la ville (Capelette, La Viste, Cabucelle, Saint-Giniez, Saint-Mauront, Castellane, Le Camas…). Face à eux, 3 médecins – le Pr Rufo donc, la Pr Brigitte Chabrol et le Dr Hervé Collado – et deux sportives de haut niveau, la championne de France de natation handisport Clara Mattei, et la footballeuse professionnelle de l’OM Roselène Khezami. Ces dernières ont capté toute la lumière.

Le message d’Arthur, triple médaillé d’or paralympique

Et puis il y avait un bonus à ce plateau d’invités : la présence en visio du triple champion paralympique de ski, Arthur Bauchet. Depuis le Japon, le Varois leur a adressé un message émouvant. Victime d’une maladie qui provoque la dégénérescence musculaire, chacune de ses descentes peut se terminer en crise douloureuse qui arrache des cris au slalomeur, avec les jambes qui vibrent de manière incontrôlable et violente, comme les élèves ont pu le constater sur un reportage.

Celle qui l’a soigné à l’hôpital de la Timone, la professeure Brigitte Chabrol, a témoigné de son courage et malheureusement confirmé qu’il n’y aurait pas de rémission. Un jour, peut-être proche, Arthur Bauchet ne pourra plus skier car ses jambes ne le porteront plus. « Déjà aujourd’hui il se déplace souvent en fauteuil. Mais il a un moral et une volonté incroyables et toute l’équipe de l’hôpital est étonnée et admirative de ce qu’il réussit. » Question d’un garçon : « Mais il ne risque pas de se faire très mal s’il tombe ? » Réponse de la médecin : « Pas plus que n’importe qui. Et je ne suis pas inquiète, il a une musculature qu’aucun de vous n’a, sinon il n’y arriverait pas.« 

Clara, amputée des jambes à l’âge de 9 mois

Le décor était planté pour l’intervention de Clara Mattei. La nageuse marseillaise qui s’est présentée en fauteuil roulant a embarqué toute la salle avec elle. Simplement, elle a raconté sa joie de vivre, de nager, de rencontrer d’autres sportifs et elle s’estime chanceuse de participer aux compétitions.

Une vague d’émotion parcourt l’assistance lorsqu’elle raconte qu’elle a dû être amputée des deux jambes au-dessus des genoux à l’âge de 9 mois à cause d’une maladie qui faisait que ses membres n’étaient plus irrigués aux extrémités. Les doigts ont suivi peu après, la paume de la main est partie également. Les avant-bras sont couturés de cicatrices. Les jeunes spectateurs imaginent les souffrances, se demandent combien de fois on l’a opérée. Ils sont stupéfaits. Aucun pathos chez Clara cependant, elle les fait même rire.

Dispensée de sport car handicapée !

« A l’école, j’étais dispensée de sport, lâche-t-elle. Je pouvais aider les profs à porter les ballons, c’est tout, ou à installer les filets de volley mais je n’y arrivais pas, j’étais trop petite. » Clara a été mise sur la touche des terrains de sport durant toute son adolescence à cause de son handicap.

Alors les questions fusent : « Vous n’êtes pas triste ? » Réponse : « Pouquoi serais-je triste ? Je suis heureuse de pouvoir nager. » « Vous avez toujours accepté votre handicap ? » « A l’adolescence je cachais ma main gauche, puis je l’ai acceptée. » Clara confie qu’au lycée, c’était plus facile qu’au collège, question de maturité des élèves peut-être.

La malice de la nageuse

« Vous n’êtes pas désavantagée quand vous nagez contre des personnes qui ont leurs jambes ? » « Ces concurrents ont en effet leurs jambes mais il ne peuvent pas s’en servir pour se propulser car elles ne fonctionnent pas, du coup c’est un avantage de ne pas avoir de jambes, on tourne plus vite au bout du couloir dans la piscine et ça me permet de gagner. Il n’y a pas que des désavantages à n’avoir pas de jambes ! » lance malicieusement la championne de France.

Les questions sont cash, les médecins s’en amusent tout en louant la spontanéité des élèves. « Et si on vous proposait d’avoir des jambes normales ? » « Je dirais non ! Mes jambes sont très bien. Je garde mes petites prothèses et mes petits moignons ! » Applaudissements et éclats de rire dans la salle, grand sourire de Clara. Le public est conquis.

Nouvelle opération pour supporter ses prothèses

Pour ces adolescents, il est alors bien évident que le sport rend plus fort. Car la Marseillaise qui travaille à l’Hôpital Européen leur confie qu’elle s’est mise tardivement à la natation, qui lui a prodigué de grandes joies : déjà 2 titres de championne de France en 2022 et 2023. Elle se projette vers les Jeux Olympiques 2028 à Los Angeles. Car pour Paris 2024, c’est cuit : depuis cinq mois Clara est en rééducation dans un centre spécialisé à Hyères, dans le Var. Clouée sur son fauteuil.

Elle a dû subir une intervention chirurgicale délicate à l’hôpital de la Conception pour réadapter ses moignons à ses prothèses. C’était devenu trop douloureux, elle ne pouvait plus marcher. Le combat n’est pas encore gagné, mais rien n’arrête Clara. « J’espère rentrer chez moi en avril. » Sept mois de galère pour espérer se passer du fauteuil… Sans se départir de sa bonne humeur.

« Votre génération est plus accueillante que les précédentes »

Le pédopsychiatre Marcel Rufo est subjugué par l’échange. « Votre génération est nettement supérieure aux autres dans la relation au handicap. Vous êtes une génération nettement plus sympathique et accueillante que les précédentes ! » Avant d’ajouter un bémol qui s’adresse à la société française toute entière : « Il reste le handicap cognitif difficile à intégrer. Mais il y a toujours des petites victoires d’une ou deux heures, c’est aussi bien que des médailles olympiques. J’ai vu des enfants autistes apprendre à lire à 30 ans.« 

Roselène, exilée à 14 ans

Installée à côté de Clara, voilà une autre sportive que pas grand-chose ne stoppe : c’est Roselène Khezami, 22 ans, footballeuse à l’Olympique de Marseille. Blessée au pied, elle est venue témoigner de son parcours et du sport qui a transfiguré sa vie. Native de la cité phocéenne, elle a dû quitter ses parents à l’âge de 14 ans pour rejoindre un centre de formation. « C’était dur, j’ai quitté ma zone de confort.« 

Elle a déjà fait 3 saisons à Saint-Malo en D2 et une autre à Orléans. « Ce n’était pas évident à 17 ans d’avoir à gérer son appartement, de se faire à manger, de faire ses lessives, et de ne pas voir sa famille restée à 1200 km. » Puis cette confidence en forme de regret : « Je n’ai pas beaucoup d’amies, parce que quand on joue à un haut niveau, on s’entraîne, on ne sort pas, les écarts sont interdits. Tes amies, c’est ton équipe en fait. »

« Hargneuse, moi ? Non, marseillaise ! »

Roselène a pu rejoindre son club de coeur – l’OM – en juillet dernier et revenir habiter chez ses parents. Objectif : la montée en D1 cette saison. Enorme cerise sur le gâteau, l’arrière latérale devrait jouer la Coupe d’Afrique des Nations l’été prochain sous le maillot de l’Algérie.

« J’ai 3 nationalités, explique-t-elle devant les ados ébahis. Je suis algérienne par ma mère, tunisienne par mon père et je suis française. » Question de votre serviteur : « On dit que vous avez un caractère hargneux sur le terrain, c’est vrai ? » Réponse du tac-au-tac : « Je suis marseillaise !« 

« Je vais là où la joie me mène »

On terminera la conférence avec cette question d’une lycéenne adressée à Clara Mattei : « Où trouvez-vous la force de vous battre ? » Clara : « Je ne me bats pas. Je vis comme toi. Je vais là où la joie me mène. » Comme en ce jour de juin dernier où elle vint nager avec 140 enfants réunis par M24 au Cercle des Nageurs de Marseille (photo ci-dessus).

Mardi soir, dans les salons du Vélodrome, avant de reprendre le car pour retourner dans leurs quartiers, la joie était dans les sourires des filles et des garçons venant prendre la pose à côté de Clara et Roselène. Ce 13 février fut un jour merveilleux pour nos 250 élèves, leurs professeurs, les chefs d’établissement et les partenaires de notre association.

Peu avant la conférence, ces derniers avaient d’ailleurs eu l’occasion d’échanger sur les actions de M24 et de se retrouver pour une mémorable photo de famille sur la pelouse du Vélodrome !

Le recteur d’académie alerte sur la santé des jeunes

La présidente de l’association Muriel Pruvot a déroulé devant les soutiens de M24 un programme ambitieux pour 2024 avec de grands rassemblements sportifs inter-établissements en avril, mai, juin et octobre, une réflexion sur l’e-sport et la poursuite de conférences de sensibilisation dans les écoles.

Une initiative saluée notamment par Michèle Rubirola, première adjointe à la mairie de Marseille, Hervé Liberman, président du Comité régional olympique et sportif, et le recteur d’académie en personne, Bernard Beignier. Il a rappelé l’impérieuse nécessité d’encourager les enfants à pratiquer l’activité physique afin d’endiguer la catastrophe sanitaire qui se profile en raison de la sédentarité, du surpoids et du recul effrayant des capacités cardiovasculaires des 11-17 ans qui, accrochés à leurs écrans, sortent beaucoup moins

M24 organise le Challenge de Noël 2023 : « Danse avec ton sport ! »

Jusqu’au 10 décembre, M24 invite les enfants et adolescents des écoles partenaires à faire une vidéo dans laquelle ils présentent leur sport en musique. Objectif : être créatif et actif en bougeant un max ! A gagner : des billets pour voir l’OM, des montres connectées sport, des ballons, des t-shirts…

Eh, les enfants et les ados ! ça vous tente de participer au Challenge de Noël 2023 ? Et de gagner de super lots rien qu’en inventant une petite chorégraphie de votre sport préféré ?

M24 SPORT SANTE organise la 2ème édition d’un concours dénommé « Danse avec ton sport ! » du 20 novembre au 10 décembre 2023.

Seuls les élèves du CE2 à la terminale des établissements scolaires conventionnés avec M24 Sport Santé peuvent participer à ce concours. 

1 minute pour présenter ton sport préféré

Ce challenge, organisé avec le soutien du spécialiste de l’impression RISO France, demande aux élèves (seul, à deux ou par groupe de 3 élèves maximum) de faire une vidéo sous forme de chorégraphie pour présenter leur sport préféré. Cette vidéo d’une durée d’1 minute devra être envoyée au plus tard le 10 décembre 2023 à l’adresse mail de M24 : contact@m24sportsante.fr

Lors de l’envoi de la vidéo, il est impératif d’indiquer les noms et prénoms des élèves, la classe et l’établissement scolaire. 

Lutter contre la sédentarité, améliorer sa santé

Le jury présidé par Muriel Pruvot, présidente de M24 Sport Santé, et le docteur Hervé Collado, médecin du sport et vice-président de M24, sera composé d’enseignants et de sportifs. Ils seront attentifs à la valorisation du sport choisi et à l’énergie déployée pour le donner à voir. Car l’objectif de l’association ne change pas : lutter contre la sédentarité et favoriser la pratique de l’activité physique pour améliorer sa santé.

La liste des gagnants sera communiquée le 18 décembre aux chefs d’établissement, qui informeront leurs élèves lauréats. Les prix leurs seront remis par leurs enseignants. Une compilation des vidéos lauréates sera diffusée sur le site M24sportsante.fr et les réseaux sociaux.

Gagne des montres, des places de match, des ballons…

Détails des lots : Montres connectées sport, places de match en ligue 1 de l’OM, tee-shirts, places pour un match de hockey « Les Spartiates », ballons de basket, gourdes, casquettes, goodies OM, Cercle des Nageurs, Spartiates et RISO, etc.

N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations à l’adresse suivante : contact@m24sportsante.fr

Coupe du Monde de Rugby : la victoire des enfants de M24 !

On dirait qu’ils ont joué au rugby toute leur jeune vie de petits Marseillais ! En ce jeudi 12 octobre 2023, alors que la ville s’apprêtait à être envahie par 100.000 supporters britanniques venant assister aux 1/4 de finale du Mondial de rugby au Vélodrome, nos élèves ont mis le feu aux terrains du Stade Marseillais Université Club. Ceux qui imaginaient que nos minots seraient bien embarrassés pour jouer avec un ballon ovale en ont été pour leurs frais !

Car il fallait voir courir ces petits springboks (sud-africains) et ces mini pumas (argentins) – pour filer la métaphore avec la vraie Coupe du Monde – pour comprendre que les enfants, ça apprend… très vite ! Il y a un mois, ils ne connaissaient rien pour la plupart aux règles du rugby. Ils ont intégré fissa la passe vers l’arrière et la disposition en ligne face à l’adversaire.

Une occasion en or

« Et si on gagne avec beaucoup de points, on remporte le bonus offensif ! lance une élève de CM2. Là on est en train de leur mettre 4-0. » De 9h45 à 15h15, quelque 580 élèves du CM1 à la 3ème ont couru comme des dératés pour tenter d’accrocher une des grandes coupes destinées aux vainqueurs dans le cadre de la Coupe du Monde de Rugby des écoles proposée par M24 à ses établissements adhérents. Eh non, pas question de rater la grande fête planétaire de l’Ovalie !

« C’est une opportunité unique d’initier les enfants à un sport généralement méconnu à Marseille, se félicite la présidente de M24, Muriel Pruvot. Plus globalement, c’est une occasion en or pour inciter nos enfants à pratiquer un sport intense au service de leur santé. Certains vont sans doute poursuivre cette activité après cette journée. »

Le bonheur jusqu’à l’épuisement

Répartis sur 4 terrains magnifiquement et synthétiquement pelousés, les minots ont joué à une cadence infernale. 9h55: St-Barnabé – Lacordaire 1; 10h12 : Provence 2 – Vitagliano; 10h24 : Jeanne d’Arc 1 – St Charles Camas 3; 10h36 : St-Joseph Viala – Provence 1. Et ainsi de suite jusqu’à 12h30. Reprise à 13h10 après le pique-nique. Jusqu’à l’épuisement… des profs et des parents d’élèves assommés par le soleil carrément estival.

« Les enfants sont extrêmement enthousiastes« , constate Stéphanie Le Page, enseignante à Jeanne d’Arc. Cette école a amené près de 120 élèves. Idem à Provence. « C’est vraiment très bien organisé, il n’y a pas de temps mort« , souligne Anne-Sophie Guille, cheffe d’établissement du primaire à Lacordaire venue, elle, avec 60 élèves.

Arrivés du 15e arrondissement, les scolaires de St-Joseph Viala rayonnent. C’est leur première participation à une rencontre sportive M24. Leur joie de vivre sur notre reportage vidéo est tout simplement éclatante.

Et les vainqueurs sont…

Il faut dire que le cadre est magique, grandiose. Le SMUC a été royal en ouvrant ses installations, avec l’accord de la Ville de Marseille. C’est Nayssim Belagoune, l’entraîneur des jeunes, qui a concocté les poules et calculé les résultats. A l’arrivée, les gagnants sont en primaire Lacordaire 1 et Jeanne d’Arc 3; pour le collège Provence 1 et Vitagliano 2.

Ont également été récompensés en primaire pour leur place de 2ème Saint-Charles Camas 2 et Jeanne d’Arc 2, pour leur place de 3ème Saint-Charles Camas 3 et Saint-Barnabé 2, pour leur place de 4ème Saint-Barnabé 1 et Saint-Joseph Viala.

En collège, sont arrivés 2ème Notre-Dame de la Viste 1 et Provence 2, à la 3ème place ce sont Ibn Khaldoun 1 et ND de la Viste 2, et en 4ème position Vitagliano 1 et Ibn Khaldoun 2.

Des bénévoles, des étudiants et des partenaires au top

Plus que de grands discours, il suffit de regarder le reportage vidéo de Nathan Pulvar pour mesurer l’incroyable engouement suscité par la pratique du (flag) rugby, puisque c’est le rugby sans contact qui a été privilégié pour ce tournoi.

Quant à Dominique Rabier et Eric Martelli, les vice-présidents qui ont dirigé les matchs, ils ont été impériaux. Une main de fer dans un gant de velours pour terminer impérativement à l’heure du goûter et du retour vers les écoles parfois très éloignées.

Un merci spécial à plein de gens

  • Christine Rabier qui a managé avec douceur l’atelier basket (pour ceux qui étaient venus supporter mais ne voulaient pas se coltiner au rugby).
  • Claude Labit qui a remis les choses à l’endroit quand des classes étaient paumées
  • Les 15 étudiants de STAPS qui ont arbitré les 54 parties avec un grand professionnalisme et beaucoup de pédagogie
  • Didier Meissirel, président de l’UGSEL 13, venu soutenir l’initiative
  • Hélène Girard, maman d’élève à Saint-Charles Camas et infirmière qui a assuré toute la bobologie
  • Nos partenaires qui ont mis la main à la pâte : Les Spartiates avec Richard Crouzet, OM Fondation avec Thomas Klosowski et Hector Empatz, Ecole Directe/Aplim avec Yves Blisson et Erwan Lamour, Pierre Margueray et Nicolas Brodbeck pour Sodexo, Jérémy Lingelbach pour la Ville de Marseille, Emmanuelle Augustin pour le SMUC.
  • Laetitia Delouis pour la coordination

« Je suis venu pour vous alarmer » : l’appel d’un champion aux lycéens

Les lycéens de l’ORT-Bramson à Marseille ont rencontré le joueur de water-polo multi-médaillé Alexandre Camarasa ainsi que des soignants. Ils ont décrypté ensemble leurs (mauvaises) pratiques sportives et alimentaires. Il y a du boulot ! Et de l’espoir !

Alexandre Camarasa ne passe jamais inaperçu dans une assemblée. Colosse de 2 mètres et plus de 100 kilos, il trouve en outre toujours le bon mot et le trait d’humour pour accrocher son auditoire. Mercredi 17 mai, face aux quelque 200 lycéens réunis dans le gymnase de l’ORT-Bramson (Marseille, 10e arrondissement) à l’occasion d’une conférence organisée par M24 Sport Santé, ça n’a pas raté.

« Le sport m’a rendu plus confiant et plus serein. Alors je suis venu aujourd’hui pour vous alarmer, car de moins en moins de gens font du sport. » Neuf fois champion de France de water-polo et vainqueur de la coupe d’Europe, l’ancien capitaine de l’équipe de Marseille et de l’équipe de France n’est pourtant pas ici pour faire la leçon. Il a partagé sa joie de faire du sport, comme son inquiétude personnelle. « Je suivais un régime très strict, mon seul écart c’était le dimanche avec deux petites crêpes au Nutella. Puis j’ai arrêté la compétition de haut niveau il y a deux ans et j’ai pris 15 kilos ! Quand je monte des marches, je suis essoufflé. Avant, grâce à ma discipline sportive, je pouvais déplacer des montagnes. Aujourd’hui, je suis devenu une montagne. »

Sodas : l’overdose

Alexandre s’est repris en main, poursuit le sport en équipe 2 de water-polo au Cercle des Nageurs, et a débuté un régime alimentaire. « Quand le corps va, tout va ! » Il a raconté combien il aime manger, par nature et par culture : « Je suis d’une famille italienne pied-noire. Enfant, quand à table je ne me resservais pas, ma mère appelait le médecin ! Qu’est-ce que tu as mon fils ? » L’autodérision fonctionne à plein avec ces ados.

Le message passe d’autant mieux que la classe de première (spécialité HGGSP) a réalisé, sous la conduite de sa professeure Pauline Ollier, une enquête auprès des élèves pour connaître leurs habitudes alimentaires et sportives. Le résultat n’est pas brillant comme on peut le voir dans la vidéo ci-dessus… Mathilde et Lilou, les deux lycéennes rapporteuses, ont brossé un tableau finalement très classique : assez peu de sport en dehors des cours obligatoires, beaucoup de sodas (55% en boivent régulièrement) et de burgers consommés, le petit-déjeuner sacrifié chez près d’un élève sur deux pour rattraper du sommeil, les repas engloutis en moins d’un quart d’heure…

Le coeur des jeunes s’est affaibli

Hervé Collado, médecin du sport et vice-président de M24, a rappelé les effets dévastateurs du mode de vie actuel qui associe sédentarité et surpoids : augmentation du syndrome dépressif, montée en puissance du cholestérol, du diabète et de l’hypertension artérielle dès l’entrée dans l’âge adulte, voire avant. « A l’arrivée, avec le développement de ces pathologies, votre espérance de vie diminue. Votre génération est la première concernée. » Avec un rappel cinglant : « Le coeur est un muscle. Parce qu’il est moins sollicité, parce que globalement vous bougez moins, il est 30% moins fort que chez les enfants d’avant les années 2000. Et les conséquences sur votre santé sont très importantes. »

Trop de sucre, un vrai poison

« On n’est pas là pour être moralisateurs, mais pour vous donner des outils« , ajoute le Dr Collado. Et ces outils, les bons conseils, c’est la nutritionniste Cécile Capdeville (clinique Saint-Martin Sport) qui les fournit. « J’adore moi aussi les burgers, les pizzas et les sodas, mais on ne peut pas manger n’importe quoi ! » Chiffres à l’appui, elle a expliqué aux lycéens la proportion hallucinante de mauvais gras et de mauvais sucre qui farcit tous ces produits. « Evitez les sodas et même les jus de fruits, l’eau est la seule boisson indispensable à notre organisme. Il y a du sucre absolument partout, notre alimentation est trop riche en glucides. » Pour la nutritionniste, l’omniprésence du sucre s’apparente à un poison pour notre organisme.

La régularité dans la prise des repas est essentielle à l’équilibre. Elle souligne l’importance du petit-déjeuner qui devrait représenter 25 à 30% des apports journaliers – « si vous n’avez vraiment pas faim, emportez de l’eau et une banane ou une pomme à manger dans la matinée, voire une barre céréalière de qualité, car votre cerveau a besoin d’énergie« . Et elle insiste sur l’intérêt d’un goûter l’après-midi (10% des apports) afin de moins manger le soir puisque, faute de se dépenser, on va stocker les graisses en dormant.

Faites comme les… Japonais !

Elle préconise 3 produits laitiers par jour, et des fruits et légumes à chaque repas. Ils apportent de bons nutriments et augmentent la sensation de satiété. « Le Japon est le pays où il y a le plus de centenaires et ce n’est pas un hasard. Ils sont à 10 fruits et légumes par jour ! » Le taux d’obésité y est très faible.

Evidemment, les questions ont fusé. Sur les sodas « light » ou « sans sucre ». Cécile Capdeville a fait la liste des additifs, les fameux E150D, E338, E951… « Tous ces produits peuvent donner des troubles digestifs et des cancers quand on en consomme beaucoup. Et on en consomme trop car les occasions de boire sont devenues nombreuses, que ce soit à la sortie de l’école, lors des apéros ou le week-end. » On pourrait ajouter l’habitude, parfois plusieurs fois par semaine, qu’ont pris nos enfants de manger au fast-food ou d’avaler un kebab arrosé de Coca.

Non aux régimes protéinés

Les boissons énergisantes ? « Préférez les boissons énergétiques« . Les régimes protéinés ? « C’est non. Avoir une alimentation équilibrée, avec de la viande blanche et peu de viande rouge, suffit« . La caféine, c’est bénéfique ? « Pas plus de 3 cafés par jour« .

A l’origine de cet échange, la cheffe d’établissement, Vanessa Zeitoun, pouvait savourer. Car elle aussi s’inquiète de l’hygiène alimentaire de ses élèves et des effets négatifs du manque d’activité physique. « Mais avec le dynamisme impulsé par notre participation à M24, on sent que les choses bougent, les comportements sont plus dynamiques. »

Rendez-vous au stade et à la piscine

En témoigne notamment l’enquête interne conduite par les lycéens à l’occasion de cette conférence. Certains ont ainsi pris conscience de la nécessité de modifier leurs comportements.

Et après la réflexion, n’oublions pas le sport ! Prochains rendez-vous les 25 et 26 mai pour le Grand Relais M24 sur le stade Delort, puis le 20 juin au Cercle des Nageurs pour le relais natation. Le collège-lycée de l’ORT y participera en nombre !

Il faudra être en forme. Chacun sait dorénavant comment se préparer, sans forcer, en mangeant modérément, équilibré, et en bougeant un peu tous les jours. C’est pas sorcier !

M24 Sport Santé et Sports Elite Jeunes lancent un concours avec de nombreux lots à gagner !

M24 SPORT SANTE organise un concours dénommé : DANSE AVEC TON SPORT du 15 mai au 15 juin 2023.

Seuls les élèves du CM1 à la terminale des établissements conventionnés avec M24 Sport Santé peuvent participer à ce concours. 

Ce challenge demande aux élèves (seul ou par groupe de 3 élèves maximum) de faire une vidéo sous forme de chorégraphie pour valoriser leur sport préféré. Cette vidéo devra être envoyée au plus tard le 15 juin 2023 à minuit à l’adresse mail de M24 : contact@m24sportsante.fr

Lors de l’envoi de la vidéo, il est impératif d’indiquer les noms et prénoms des élèves, la classe et l’établissement. 

La liste des gagnants sera communiquée le 20 juin à midi. Les vidéos lauréates seront diffusées sur les sites M24sportsante.fr et Sports Elite Jeunes et leurs réseaux sociaux. Les gagnants seront informés et les prix leurs seront remis par leurs enseignants.

Détails des lots : Montres connectées, places de match en ligue 1 de l’OM, tee-shirts, places pour un match de hockey « Les Spartiates », etc.

Pour les élèves de primaire, pour valider l’inscription de votre enfant à ce défi, nous vous demandons de bien vouloir compléter l’autorisation ci-dessous 

N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations à l’adresse suivante : contact@m24sportsante.fr

A vos vidéos !

 

 

Les élèves de Lacordaire dans le bain olympique : un sacré reportage !

Ils l’ont fait ! Trois élèves du lycée Lacordaire à Marseille ont pu assister à l’entraînement des athlètes du Cercle des Nageurs de Marseille, dans le cadre de la formation aux médias que propose M24 Sport Santé.

Manon Tribouillard, Etienne Bravo et Jules Pelissier ont suivi durant trois heures ces filles et garçons qui seront peut-être médaillés aux JO de Paris 2024. Leur reportage est magnifique. Il donne envie d’enfiler un maillot de bain pour cultiver un corps de rêve. Plongez avec eux, avec nous, dans le bassin olympique du Cercle des Nageurs… Bienvenue dans le grand bain du sport de haut niveau !

Faire du sport booste la réussite scolaire

Trop d’élèves arrêtent la pratique sportive à cause des devoirs. C’est une erreur fondamentale. Le sport permet de développer le goût de l’effort propre aux études et il procure un bienfait irremplaçable. On en a discuté avec les élèves de l’Ecole de Provence et Sports Elite Jeunes.

Les chercheurs en conviennent : la pratique sportive favorise la réussite des élèves. Par le bien-être qu’elle procure via la sécrétion d’endorphines, l’évacuation du stress, la confiance en soi qu’elle génère, ou encore le goût de l’effort ainsi cultivé. L’éducation physique et sportive réhabilite l’effort au centre des apprentissages, et cela vaut pour toutes les matières scolaires.

Trop de devoirs, ciao le sport : mauvais choix !

Et pourtant ! Bien des collégiens et lycéens stoppent la pratique du sport le mercredi et le week-end, comme l’ont confirmé les élèves de première de l’Ecole de Provence (Marseille 8e) ce mercredi à l’occasion d’une conférence sur le sport et la santé des jeunes, organisée par M24 et Sports Elite Jeunes. « Nous n’avons pas le temps en raison du grand nombre de devoirs ! » se sont écrié presque d’une seule voix les quelque 180 filles et garçons.

« Mauvais choix ! » a répondu Manon Sadoun, interne en médecine à Marseille, en voie de spécialisation en médecine du sport. Lancée dans des études très exigeantes vers une carrière, que plusieurs des élèves présents espèrent rejoindre dans un an au terme de leur Bac, la jeune femme s’est confiée : « Quand on se retrouve en situation de désarroi comme j’en ai connue dans mes études, le sport aide à surmonter les difficultés. Pour moi, cela a été déterminant.« 

Vive les « hormones du bonheur » !

Elle a également expliqué comment une bonne musculature aide au fonctionnement général des articulations, en évitant de trop les solliciter. Manon Sadoun leur a également parlé des « hormones du bonheur », les fameuses endorphines sécrétées par le cerveau à la suite, par exemple, de la pratique d’une activité physique. Vous savez, cet état un peu planant atteint durant les heures qui suivent une bonne sortie à vélo ou une grosse rando…

Elles procurent du plaisir en raison de leur action anxiolytique, antalgique et relaxante. D’ailleurs, même la cheffe d’établissement de Provence a confié à ses élèves s’astreindre à faire du sport malgré une charge de travail phénoménale : « J’en ai besoin pour m’aérer, je sais que c’est essentiel », avait lancé Marie-Pierre Chabartier en guise d’introduction à la conférence.

« Société de la flemme »

A la question de prendre le temps de bouger même quand on est assommé de devoirs, une élève a interrogé : « On aimerait bien faire ce que vous préconisez, mais comment est-ce possible quand on a 8 heures de cours d’affilée ? » Mme Sadoun a répondu en invitant les élèves à profiter des récrés pour marcher au lieu de rester statiques dans la cour, soulignant que chaque mouvement, même le plus anodin, est bénéfique : pas d’ascenseur mais les escaliers systématiquement, accomplir à pied une partie du trajet pour venir à l’école le matin (« sortez une station de métro avant »)…

Pas facile de porter ce message quand on baigne dans ce qui devient une « société de la flemme« , comme la qualifie Maxime Travert, enseignant-chercheur à la Faculté des sciences du sport de Luminy (Aix-Marseille Université), auteur de plusieurs études sur la pratique sportive des collégiens et lycéens des Bouches-du-Rhône et que nous avons rencontré en début de semaine. Ses données ont servi à alimenter le débat à l’Ecole de Provence. Il constate d’année en année une baisse accélérée et parle même de « décrochage sportif« .

La pratique sportive recule fortement chez les ados

A tel point que seuls 13% des 11-17 ans réalisent au moins une heure d’activité physique quotidienne d’intensité modérée, en phase avec les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé. Donc 87% des adolescents n’en font pas assez pour cultiver une bonne santé ! La France se classe 22e sur 25 pays européens.

Dans les Bouches-du-Rhône en 2001, 79% des 13-19 ans pratiquaient une activité sportive au moins une fois par semaine. En 2015, ce taux avait reculé à 65,8%, avec une baisse plus marquée chez les filles que chez les garçons, encore plus nette chez les filles issues de milieux sociaux défavorisés. Seule 1 fille sur 2 d’origine modeste faisait du sport au moins une fois par semaine, quand on atteint 2 sur 3 dans les familles plus aisées (voir la synthèse de ces études dans un article de Libération recensant les études des chercheurs marseillais, 4/12/2019). Les statistiques seraient encore plus alarmantes pour ces dernières années.

Des stages intensifs durant les vacances

Une solution pour retrouver le goût du sport se niche peut-être dans les stages durant les vacances. C’est la spécialité de Sports Elite Jeunes, partenaire de M24 dans sa démarche pour le développement du sport au profit des scolaires. Loris Dalla Riva et Elsa Bousquet ont présenté les stages de l’été prochain pour les 6-17 ans, intensifs avec 6 heures par jour de foot, basket, handball, tennis, volley et même moto-cross, soit une quinzaine de disciplines, ou bien à variante sportive le matin et ludique l’après-midi. La formule associant sport et e-sport a par exemple séduit plusieurs lycéens ce mercredi.

Enfin, la partie de la conférence sur l’alimentation a également accroché les ados. Manon Sadoun a insisté sur les spécificités liées à cet âge : besoins supplémentaires en fer, magnésium, vitamines, protéines, d’où la nécessité de bien se nourrir pour bien grandir et donc… bien étudier !